Des élèves de plusieurs collèges d’enseignement moyen (CEM), encadrés par des membres d’associations de parents d’élèves, se sont portés volontaires pour reboiser l’enceinte du musée du Moudjahid de Constantine pour marquer la Journée mondiale de l’arbre. L’opération de reboisement, menée durant toute la journée de samedi sous la houlette de responsables de la Conservation des forêts, a permis la plantation de quelque 250 arbustes, aussi bien dans l’enceinte du musée que sur les rives du Rhumel situées en contrebas. L’action à laquelle ont pris part des directeurs du conseil de l’exécutif de la wilaya, a été mise à profit pour expliquer le rôle des forêts et faire le point de la situation du secteur dans la wilaya de Constantine dont 9% seulement de sa superficie est boisée, a-t-on appris lors de cette journée.

Aménagement
Les ponts illuminés
Les ponts les plus célèbres de la ville de Constantine seront "incessamment" mis en valeur par un procédé d’éclairage aux éclats intermittents, a indiqué lundi un vice-président de l’Assemblée populaire communale. L’opération concernera en premier lieu le pont suspendu de Sidi M’Cid qui relie, sur une distance de 160 mètres, depuis 1912, le quartier de la vieille ville haute de la Casbah au Vieux Rocher sur lequel est implanté le CHU de Constantine. Cet ouvrage majestueux, devenu avec le pont de Sidi Rached, le symbole de la ville et que les personnes, sujettes aux vertiges, hésitent toujours à traverser, permet d’admirer, plusieurs centaines de mètres plus bas, les pentes abruptes de la corniche et les eaux parfois tumultueuses du Rhumel. Un même "halo dynamique et scintillant" concernera également le pont d’El-Kantara, long de 127,5 mètres, a indiqué le même responsable, soulignant que ce chef d’œuvre, qui a vu le jour en 1863, rendu célèbre par ses voûtes de travertin, une fois illuminé, n’en sera que plus attrayant. L’impressionnant pont "en virage" de Sidi Rached, construit en 1912, est également concerné par ce procédé d’illumination "afin qu’il puisse retrouver tout le charme de ses vingt-sept arches", dont l’une, longue de 70 mètres, enjambe allègrement le vide, tout en constituant une sorte d’auréole pour la zaouia située en contrebas et où repose le saint patron qui a donné son nom à ce superbe ouvrage.