Plusieurs services de la wilaya de Tizi-Ouzou, dont l’activité est liée aux finances, sont actuellement paralysés par une grève. Cette action de protestation est initiée par la section suyndicale de l’Union générale des travailleurs algériens de Tizi-Ouzou. Le débrayage aurait été suivi à plus de quatre vingt dix pour cent, selon les responsables locaux du syndicat UGTA.
Ainsi, les secteurs qui ont répondu favorablement à cet appel à la grève sont ceux des Impôts, des Domaines, de la Conservation foncière, du Trésor, du Budget ainsi que ceux du Cadastre. Selon une source proche du même syndicat, cette grève se poursuivra également aujourd’hui et la reprise n’aura lieu que demain, jeudi. Les grévistes exigent à travers cette action de débrayage que la tutelle réagisse à leurs revendications. Les concernés demandent rien moins que la prise en charge de leur revendication principale inhérente à l’augmenttation salariale de l’ordre de 25%.
Il est question d’exiger la mise en place d’une prime de départ à la retraite ainsi que la révision du statut particulier des travailleurs du secteur des finances. Plusieurs initiatives visant à faire aboutir ces revendications sans le recours à la grève avaient été entreprises auparavant mais en vain. C’est ainsi qu’une rencontre avait regroupé la section syndicale du secteur des finances de la wilaya de Tizi-Ouzou avec les représentants de la Fédération nationale des finances dans la capitale. Une renocntre ayant abouti à des promesses non tenues, selon les responsables de la coordination syndicale du secteur des finances de la wilaya de Tizi-Ouzou. En cas d’absence de réaction à cette grève de trois jours, les travailleurs se verront contraints d’observer une grève, illimitée cette fois-ci, selon les syndicalistes.