La direction de l’OPGI a initié ces dernières années un ambitieux programme de restauration et de réhablitation de son patrimoine immobilier, financé par ses fonds propres et ceux émanant de la taxe d’habitation.
En dépit des créances avoisinant les 34 milliards de centimes, les services de l’OPGI ne baissent pas les bras et s’attèlent à se rapprocher des mauvais payeurs à qui des propositions intéressantes sont proposées aux fins de s’acquitter de leurs dettes. Dans ce contexte, des brigades d’agents de l’OPGI, essentiellement des psychologues et des assistantes sociales, font du porte-à- porte pour engager un dialogue constructif avec cette catégorie de locataires qui accusent un arriéré de loyer de plusieurs années.
Des facilités de paiement, des calendriers avantageux sont mis en place dans le but d’atténuer ces créances qui handicapent la santé financière de cette institution. Toutefois, les locataires de mauvaise foi qui accumulent des dettes de plusieurs millions de centimes sont assignés en justice. Des centaines de cas ont été réglés à l’amiable et seuls les irréductibles sont convoqués au tribunal pour faute de paiement de loyer.
La direction de l’OPGI a initié ces dernières années un ambitieux programme de restauration et de réhablitation de son patrimoine immobilier, financé par ses fonds propres et les fonds de la taxe d’habitation. Des centaines de logements implantés dans diverses localités et au chef-lieu de wilaya ont fait l’objet de travaux d’étanchéité, de crépissage et de peinture et ce, en fonction d’un état des lieux et d’un recensement établi par les services techniques de l’OPGI. Déplorant le laisser-aller et les dépassements commis par certains locataires résidant dans des immeubles collectifs, la direction a décidé de réagir énergiquement en prenant des mesures à l’encontre des contrevenants. En effet, faisant fi de la réglementation en vigueur, des locataires installent sans autorisation des citernes d’eau sur les terrasses des bâtiments et par voie de conséquence, ils provoquent la dégradation de l’étanchéité au détriment de leurs voisins logés au dernier étage et qui subissent des infiltrations dévastatrices d’eaux pluviales. Des mises en demeure leur ont été notifiées par l’intermédiaire d’huissiers de justice afin de retirer immédiatement ces citernes, faute de quoi, ils encourent des poursuites judiciaires. A Héliopolis, localité distante de six kilomètres de Guelma, cette décision a été suivie d’effet puisque quelques citernes ont été évacuées des terrasses des immeubles et des travaux d’étanchéité ont été entrepris pour réparer les dégàts occasionnés. Il reste à espérer une application rigoureuse de cette légitime mesure qui contribue à la préservation du patrimoine immobilier de l’OPGI en général et des locataires en particulier.