Dès l’entame de la saison estivale, des équipes d’ouvriers communaux ont été dispatchées au niveau de tous les secteurs du chef-lieu de wilaya avec pour mission de nettoyer les terrains vagues, les aires de jeux et espaces verts. Armés de pelles, pioches, rateaux, ces employés se sont échinés à arracher les broussailles, herbes sauvages, ronces et à rassembler les objets hétéroclites qui jonchaient ces sites. Ils ont constitué des monticules et des tas de détritus, essentiellement des bouteilles en plastique, des sachets, des herbes sèches, brindilles, des pots de yaourt, de crème, des ordures ménagères et autres. Parfois, ils y mettent le feu, ce qui engendre des fumées nauséabondes et une atteinte à l’environnement car les appartements et domiciles des riverains sont envahis par ces nuages agressifs au grand dam des maîtresses de maison.
Pour des raisons inexpliquées, cette opération de salubrité souffre de carences intolérables car comment expliquer que ces talus d’immondices ne sont pas évacuès par les services de nettoiement à bord des camions et remorques du parc communal ? Cette situation perdure au fil des semaines et des mois et elle agresse la qualité de vie des citoyens qui assistent, impuissants à cette dégradation de leur environnement. Pourquoi les édiles de la ville n’interviennent-ils pas pour achever dans les normes ces opérations d’assainissement et de salubrité qui ont ciblé Guelma? Il reste à espérer que ces lacunes inacceptables soient prises en charge par les élus locaux dont la mission est de veiller au bien-être, à la sécurité et à la quiétude de leurs administrés.
Par : H. B.