Depuis début juillet, les guichets de l’ état civil de l’ hôtel de ville de Guelma et des antennes administratives implantées dans maints secteurs du chef-lieu de wilaya ne désemplissent pas dès l’ ouverture des bureaux. En effet, c’est la période pendant laquelle les nouveaux bacheliers procèdent à leurs inscriptions à l’ université dans diverses filières, à une demande de bourse et à l’hébergement, restauration et transport auprès des oeuvres universitaires. Ces démarches exigent la constitution d’ un dossier volumineux dont une dizaine d’extraits de naissance, des fiches familiales et individuelles d’état civil, des certificats de résidence  , des tas de documents à légaliser auprès de l’ APC. D’autre part, les émigrés saisissent l’ opportunité de leurs vacances dans leur ville natale pour réclamer des documents administratifs en langue française qu’ ils fourniront dès leur retour à leurs employeurs et caisses de sécurité sociale. Les guichets sont assaillis par les citoyens qui ont besoin de leurs extraits de naissance pour solliciter un passeport, une carte nationale d’ identité, un permis de conduire, un casier judiciaire, un certificat de nationalité ou pour constituer un dossier relatif à une demande d’ emploi, à un concours et autres. Les agents qui exercent dans ces structures  ne connaissent aucun répit et sont parfois malmenés et agressés verbalem. Il faut rendre hommage à ce personnel composé en majorité de vacataires, contractuels et agents du filet social ou de l’emploi des jeunes qui sont maigrement rémunérés!