Au total 70 mille candidats sont attendus cette année à Sétif dans le cadre du déroulement des différents examens de fin d’année. En sus du nombre des centres d’examen et de correction prévus à Sétif, le rapport de la direction de l’éducation de Sétif fait apparaître que le nombre des candidats issus de l’établissement carcéral est en nette hausse. Pour le cas du baccalauréat, 165 candidats sont inscrits cette année comparativement aux 45 l’année dernière, alors qu’à l’examen du BEM, le nombre est passé de 71 à 132 candidats.
Dans le cadre de l’examen du baccalauréat prévu le 6 juin prochain, Sétif accueille près de 20 mille candidats répartis dans 57 centres d’examen, alors que la correction est prévue dans deux lycées de la ville de Sétif, à savoir les lycées Ibn Rachik et El-Mouïze. Dans un autre chapitre, nous apprenons que la direction de l’éducation a mobilisé 84 centres d’examen pour l’accueil de plus de 22 mille élèves candidats à l’examen du BEM de cette année, où la correction est prévue dans deux lycées à Sétif. Enfin, 27.437 écoliers seront attendus dans 123 centres d’examen pour les épreuves de fin du cycle primaire prévus le 27 mai, alors qu’un lycée à Sétif et un autre à El Eulma seront réquisitionnés pour la correction.
Du reste, si la direction de l’éducation de Sétif annonce que toutes les dispositions matériels seront mises en œuvre pour assurer le bon déroulement des différents examens, les bacheliers qui ont entamé depuis dimanche dernier les examens de fin d’année dans leurs différents lycées considèrent que le retard accumulé au cours de l’année scolaire à cause des grèves a sérieusement entravé le bon déroulement de leur cycle scolaire. Pour la majorité des élèves soumis aux dernières épreuves des compositions de l’année scolaire qui dureront jusqu’à la fin de semaine, leur présence répond aux dispositions d’un acte symbolique et rien de plus. Car ceux-ci ont accompli le plus gros de la préparation loin des bancs de l’institution scolaire qu’ils avaient désertée depuis le mois de mars dernier, pour leur majorité. Questionnés au sujet de leur préparation, ils témoignent que le temps presse et qu’ils avaient fait du mois de mai une ligne droite décisive à ne pas rater en optant pour la formule de la préparation individuelle ou collective face à la réticence de leurs enseignants qui n’avaient pas honoré leur engagement pour le rattrapage d’un programme sérieusement secoué par les grèves.
A. B.