Tour à tour, en l’espace de cinq jours, les habitants de Sbikhia (mercredi), dans la commune de Aïn Beïda, ceux d’Ahriche, du quartier de la Soummam, de Fedj M’zala (vendredi), dans la commune de Ferdjioua, et, enfin, ceux de Serradj (dimanche), dans la commune de Amira-Arrès, sont sortis dans la rue pour protester contre les mauvaises conditions de vie dans lesquelles ils se démènent depuis des lustres, interpellant les responsables locaux à mieux prendre en charge leurs doléances en rapport avec leur vécu quotidien jugé plus que désastreux comparativement aux autres agglomérations et quartiers de la wilaya. Le transport scolaire, le gaz de ville, l’eau, le bitumage des routes, le chômage… sont autant de problèmes qui les ont poussés à bloquer les routes empêchant toute circulation automobile pour faire entendre leur voix. Les P/APC et les chefs de daïra dont dépendent les protestataires se sont rendus sur les lieux des rassemblements des contestataires, ont écouté leurs doléances et leur ont promis monts et merveilles, apaisant ainsi leur colère. Les citoyens sont rentrés chez eux dans le calme, satisfaits et confiants, rêvant d’une vie meilleure. Les promesses seront-elles tenues ?
Z. A.