Guelma
Prochaine ouverture de la maternité de Khezaras
Distant d’une quinzaine de kilomètres de Guelma, le chef-lieu de daïra de Khezaras, qui englobe également les localités rurales de Bouchachana et Ain Sandel, connues pour leur relief montagneux et leur climat rigoureux en hiver, attend stoïquement l’inauguration de sa maternité dont l’impact sera indéniable au sein de la population essentiellement installée dans des mechtas enclavées.
Conscient de l’importance de cette structure sanitaire, le wali avait convenu, lors d’une réunion tenue à la fin de l’année 2008, avec les représentants de mouvement associatif et de la société civile de cette contrée de l’Algérie profonde, d’affecter l’ancien siège de la daïra à la Direction de la santé et de la population. Cette dernière avait été instruite aux fins d’entreprendre des aménagements indispensables pour permettre sa transformation en une maternité à part entière, apte à couvrir les besoins des trois communes. Cette mesure est destiné à mettre fin aux fâcheuses contraintes endurées par les futures mamans soumises à des déplacements harassants et problématiques, notamment nocturnes, vers l’hôpital Okbi de Guelma, lequel enregistre une saturation dangereuse pour la bonne prise en charge des patientes. Lors d’une récente rencontre avec les élus de l’APW, le chef de l’exécutif, qui avait été interpellé sur ce retard pénalisant, a ordonné l’ouverture immédiate de cette maternité qui dispose déjà des équipements spécifiques utiles à son bon fonctionnement. D’autre part, le wali a instruit le DSP de procéder à la réouverture de toutes les salles de soins au niveau des dechras étant donné que les conditions sécuritaires sont assurées au niveau de la wilaya.
H. B.
Boumahra-Ahmed (Guelma)
Les ayants droit attendent leurs actes de propriété
La dernière session de l’APW a permis à de nombreux élus de soulever devant des représentants de l’administration, les aléas auxquels sont confrontés les citoyens de diverses localités de la wilaya. A titre illustratif, des bénéficiaires du lotissement n° 2 au sein de la commune de Boumahra Ahmed, à quelques encablures de Guelma, ne savent plus à quel saint se vouer en dépit de l’arrêté 90//25 qui stipule dans son article 86, les clauses réglementaires.
Les actes de propriété n’ont toujours pas été émis à leurs ayants-droit bien que l’APC ait tenu une délibération en ce sens au cours de l’année 2000. Les locataires de l’APW déplorent cette situation qui pénalise arbitrairement des familles de condition modeste et qui ont investi leurs ressources pour prétendre à un toit décent.
Accédant à leurs légitimes revendications, le wali a permis de charger le chef de daïra de Guelaât Boussbaâ aux fins derégler rapidement ce litige.
Un élu a évoqué un autre cas similaire qui remonte aux années 90 au niveau du quartier périphérique l’Oued Maïz à Guelma, à la cité Maghmouli où un lotissement n’a pas de statut juridique en dépit des promesses des autorités locales. Le chef de l’exécutif a souligné que la commission de daïra procèdera incessamment à la régularisation des résidants concernés.
H. B.