Ce dossier sensible et stratégique, maintes fois soulevé par les élus locaux et des représentants de la société civile, n’a toujours pas été pris en charge par la direction des transports qui repousse, depuis des années, pour des raisons inexpliquées, sa réactualisation. Lors des précédentes sessions de l’APW, de nombreux intervenants avaient décrié les insuffisances et les points noirs du transport urbain au niveau du chef-lieu de wilaya et chaque fois le responsable de ce secteur avait été instruit par le chef de l’exécutif aux fins d’apporter des correctifs et des solutions idoines à ce plan de transport manifestement dépassé, puisqu’élaboré voilà neuf ans.
Des citoyens se sont rapprochés du bureau du Midi libre pour attirer l’attention des autorités locales sur ces défaillances qui pénalisent quotidiennement leur cadre de vie. En effet, la ville de Guelma est devenue une importante métropole suite au développement économique de la région puisque de nouveaux lotissements, des milliers de logements toutes formules confondues, de nouvelles infrastructures ont poussé comme des champignons au niveau des pôles nord et sud. Les résidents des cités DNC, Bourouaiah, Ain-Guergour, Touahri, 45O logements à Oued-Maiz, des 1.000 lots sur les hauteurs de la ville, aux abords de l’université 8 mai 45, ne sont pas desservis par le transport urbain qui couvre huit lignes avec un parc de 140 minibus dont la moyenne d’âge n’excède pas trois ans. D’autre part, certains quartiers résidentiels populeux sont défavorisés en l’occurence les cités champ de manœuvres, Bab Constantine, Bensouilah et autres. De toute évidence, les usagers réclament une couverture adéquate et efficace de tous les secteurs de la ville et également un assainissement du transport urbain qui enregistre des anomalies et des dépassements inacceptables. Il reste à espérer que le nouveau directeur des transports prendra en charge les légitimes attentes citoyennes.
Par : H. B.