Ces dernières années, les rues du chef-lieu de wilaya, dans leur majorité, sont dans un piteux état faute d’entretien et de suivi des services compétents. Il est vrai que des opérations de bitumage, relevant du sectoriel, avaient ciblé plusieurs artères principales de la ville, notamment les boulevards Souidani-Boudjemaà, du 1er-Novembre, des cités Bon-Accueil, Ain-Defla, Findjel, du 8 Mars, de Gahdour, etc ., et ce, dans le cadre des aménagements pilotés par les services de la wilaya.
En revanche, de nombreuses rues offrent un spectacle peu reluisant et, à titre d’ exemple, nous citerons celles de Jughurtha, Patrice-Lumumba, de la double voie du boulevard du Volontariat, de la route de Ain-Larbi, des abords de l’Hôtel de ville, de Bab Souk et bien d’autres. Les transporteurs publics du réseau urbain qui englobe huit lignes, les " taxieurs" et les propriétaires de véhicules particuliers sont sévèrement pénalisés par le mauvais état des voies de communication mais leurs protestations sont demeurées sans suite.
Cette situation résulte également de la négligence et du laisser-aller de certains opérateurs du secteur public ou de leurs sous-traitants qui procèdent souvent à des travaux sur la voie publique, à savoir canalisations d’eau potable, câbles souterrains de lignes téléphoniques, de gaz naturel, d’énergie électrique et conduites d’évacuation des eaux usées. En dépit des clauses des cahiers de charges, ces derniers n’effectuent pratiquement jamais la remise en place de la chaussée par le biais du bitumage. Au fil du temps, les intempéries et les eaux pluviales affectent sérieusement le macadam qui enregistre l’apparition de nids-de-poule, de crevasses qui nuisent au système de suspension et à l’état des pneus du parc roulant.
Dans ce contexte, plusieurs automobilistes ont saisi cette opportunité pour dénoncer ces carences avérées qui perturbent leur qualité de vie et génèrent des dépenses onéreuses. Ils lancent un appel pressant aux autorités locales afin de remédier à ces défaillances intolérables.
Par : H. B.