La phase "C" du plan d’aménagement global de la ville nouvelle de Boughezoul (88 km au sud de Médéa) a été présentée, lundi dernier, par un bureau d’études sud-coréen qui a mis en exergue les principaux axes d’intervention à mener lors de la troisième et ultime étape de cet ambitieux projet urbanistique.
L ’ étude en question porte sur l’aménagement des "quartiers prioritaires", en l’occurrence les sites appelés à abriter les résidences haut standing, les grands équipements publics, les espaces verts et parcs récréatifs, les commerces et les multiples structures de services projetées dans cette partie de la ville, a indiqué l’APS, précisant que les quartiers prioritaires
s’étendent sur une superficie de 1.250 hectares, soit la moitié de la zone à urbaniser qui couvre une surface de 2.400 hectares, où 31 % de la superficie sera réservée à l’aménagement de parcs et d’espaces verts, eu égard à la vocation écologique de la future ville nouvelle de Boughezoul, alors que la partie résidentielle représente 21 % de la zone d’urbanisation, selon l’esquisse du plan d’aménagement élaboré par le bureau d’études sud coréen "Space Group".
Occupant plus de 50 % du périmètre à urbaniser, la partie résidentielle est scindée en huit lots, comprenant des tours habitables et à usage de bureau, ainsi qu’une multitude de résidences haut standing, auxquelles seront intégrées des structures commerciales ou de services qui vont garantir l’optimisation totale de ces futurs espaces urbains et assurer une pleine fonctionnalité aux services et structures publics et commerciaux réalisés sur place, a fait observer l’un des concepteurs sud-coréen de cette étude.
Selon le directeur de l’établissement de gestion du projet, Ouramdane Sahab, les deux précédentes phases du plan d’aménagement de la ville nouvelle de Boughezoul, achevées à hauteur de 95 % concernaient les travaux de viabilisation, de réalisation de réseaux divers, d’aménagement d’une ceinture verte sur près de 600 hectares, ainsi que l’aménagement d’un lac artificiel, au lieu et place de l’actuel barrage de Boughezoul. Induites principalement par le transfert de certaines prérogatives dévolues auparavant au ministère de l’Aménagement du territoire,
vers le ministère de l’Habitat, des contraintes d’ordre administratif ont été soulevées, lors de cette rencontre, par le responsable de l’établissement de gestion de la ville nouvelle. Dans le cas "où aucune solution n’est envisagée dans l’immédiat, celles-ci pourraient retarder le lancement" de la phase "C", a expliqué ce responsable, précisant que "la programmation et la mise en chantier de nouveaux projets sur ce site est tributaire du règlement des aspects administratifs, notamment le volet relatif au domaine de compétence de chaque intervenant".