Les oléiculteurs s’affairent à la cueillette des olives dans une ambiance bon enfant en profitant de ces jours ensoleillés.
La saison oléicole bat son plein dans la wilaya de Bouira où les huileries sont opérationnelles depuis plusieurs semaines, malgré les faibles prévisions du rendement de cette année. Les oléiculteurs cueillent leur récolte dans une ambiance bon enfant, tout en profitant de ces jours ensoleillés pour la récolte des olives. la cueillette des olives ne vise pas uniquement à subvenir aux besoins de la famille en matière d’huile qu’on consomme à satiété, mais aussi à arrondir son revenu par la vente de quelques litres de ce précieux produit du terroir, souligne l’APS.
La wilaya de Bouira, réputée pour être le bastion de l’oléiculture, compte près de quatre millions d’oliviers répartis sur une surface globale estimée à 34.000 hectares, indique la direction des services agricoles, précisant que les communes de l’Est comme M’Chedallah, El-Adjiba, Haizer, Ahnif, Chorfa, Aghbalou, Bechloul et El-Asnam, renferment plus de 75 % des oliveraies de la wilaya. Malgré les dégâts causés à ces vergers, notamment par les incendies, l’oléiculture reste l’activité principale qui nourrit des milliers de familles Bouiries.
Pour cette saison, concernant les prévisions des services agricoles de Bouira, la production oléicole connaîtra une baisse importante par rapport à la saison précédente. "Seulement près de 3 millions de litres d’huile d’olive sont prévus pour cette année contre près de 6 millions de litres obtenus l’année dernière", a indiqué à l’APS le directeur local du secteur, Rachid Morsli, expliquant que cette nette régression de la récolte est due à plusieurs facteurs, dont celui relatif à la saisonnalité des récoltes, un phénomène voulant, à tort ou à raison, qu’à chaque année d’abondance des olives succède une autre de disette.
Cette année, les faibles prévisions affichées par les responsables du secteur étaient, en partie, derrière la hausse des prix de l’huile d’olive ces derniers jours à Bouira, où un litre de cette matière oléagineuse coûtait entre 600 à 900 DA, et dans certaines régions où la qualité de l’huile est très prisée, un litre se vendait à 1.000 DA.