Près de 30 milliards de dinars ont été investis dans la wilaya de Chlef pour la création de nouvelles entités économiques ou pour l’extension de celles déjà existantes, a révélé, à l’APS, Chihane Benaouda, directeur du guichet unique décentralisé de Chlef.
Cet investissement consenti durant la période 2011-2013 a permis la création de 456 projets, a indiqué le même responsable en précisant que 92% de ces projets relèvent du secteur économique privé et 8% du secteur public.
Selon le même responsable, 55% de ces projets, soit 256 projets, sont des créations nouvelles et 45%, soit 201 projets, sont des extensions d’entités économiques déjà existantes, ajoutant que la plupart de ces projets sont en cours d’exécution. Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTPH) se taille la part du lion dans ces investissements avec 45% des projets, suivi de celui des transports des voyageurs et de marchandises, avec 20%, tandis que 15% concernent celui de l’industrie.
Le reste de ces investissements est partagé entre les secteurs de la santé, du tourisme, des services et de l’agroalimentaire. Par ailleurs, de nouvelles opportunités d’investissement sont offertes aux investisseurs dans la wilaya de Chlef avec la création prévue de deux nouvelles zones industrielles respectivement à Boukadir et Oued Sly, à l’ouest de Chlef, totalisant une superficie de 220 hectares.
Outre ces futures zones industrielles, dix sites couvrant une superficie de 1.971 hectares ont été classés zones d’expansion touristique (ZET) sur le littoral de la wilaya de Chlef, long de 129 km. Parmi celles-ci, trois ont fait l’objet d’études d’aménagement et sont fin prêtes pour accueillir des investisseurs.
Il s’agit de celles de Maïnis, Aïn-Hamadi et Téghéza. En plus de ces facteurs, la position géographique de la wilaya de Chlef, à mi-chemin entre Alger et Oran, pourra faire de cette région un grand pôle économique "d’autant plus qu’elle dispose de tous les atouts pour y parvenir".
L’existence de chemins de fer, d’un aéroport international, de l’autoroute et d’un port de commerce, avec en plus deux mégaprojets en perspective, en l’occurrence la pénétrante autoroutière Port de Ténès-Tissemsilt sur 220 km, et l’extension du port de commerce, constituent indéniablement des atouts motivants pour les investisseurs les plus récalcitrants, a-t-on relevé.