La wilaya de Jijel, qui mise beaucoup sur le réseau routier, seule voie de la faire sortir de l’isolement, dispose de 204 km de routes nationales (RN), 544 km de chemins de wilaya (CW) et 1.016 km de chemins communaux (CC) ainsi qu’un total de 77 ouvrages d’art.
Sept milliards de dinars ont été consommés, à fin octobre dernier, sur des crédits de 10 milliards de dinars, pour sept projets de travaux publics relevant du programme sectoriel de développement (PDS) dans la wilaya de Jijel, a indiqué le directeur de wilaya. Cette consommation de l’ordre de 67 pour cent jugée ’’excellente’’ est un indicateur du développement de ce secteur considéré comme l’épine dorsale du développement socio-économique de la région, a notamment déclaré Abderrazak Kamouche, lors d’une rencontre avec la presse locale, tenue au siège de la wilaya. Il a, dans ce sens, révélé que le dédoublement du tronçon compris entre El Achouet et El Milia (est) sera livré d’ici mars 2011, ainsi que les quatre ouvrages situés sur cet axe, permettant ainsi une meilleure fluidité du trafic routier inter - wilayas. De gros efforts ont été entrepris, ces dernières années, en direction de l’ouest de la wilaya, plus exactement jusqu’à Ziama Mansouriah, le long de la corniche, avec l’aménagement et la modernisation de ce tronçon qui offre, à présent, de meilleures conditions pour les routiers. Ces opérations ont particulièrement permis la suppression de ’’points noirs’’ qui ont entravé la circulation sur ce tracé réputé dangereux en raison de la proximité des rochers et de la mer. S’agissant de l’entretien du réseau routier, celui-ci a bénéficié au cours des cinq dernières années d’une autorisation de programme de près de 700 millions de dinars destinés au revêtement des routes et à leur réhabilitation avec la signalisation horizontale et verticale, selon ce responsable. Concernant ce point, ce responsable a indiqué que la wilaya a bénéficié de projets pour la réalisation de huit maisons cantonnières à El Aouana, Ziama Mansouriah, Chehna, Selma, Chekfa, Ouled Askeur, El Milia (achevées) et une en cours à El Achouet, ainsi que des études pour l’implantation de subdivisions des travaux publics pour les daïras qui sont dépourvues de ces structures administratives. Dans le même registre, le DTP a rappelé l’existence à Jijel d’un parc régional des travaux publics, doté d’équipements nécessaires, pour rayonner sur les wilayas de Mila, Skikda et Constantine, outre celle de Jijel, à la demande des autorités de ces collectivités locales en cas de besoin (intempéries, enneigement). La wilaya de Jijel qui mise beaucoup sur le réseau routier, seule voie de la faire sortir de l’isolement, dispose de 204 km de routes nationales (RN), 544 km de chemins de wilaya (CW) et 1016 km de chemins communaux (CC) ainsi qu’un total de 77 ouvrages d’art. Pour ce qui est du plus important ouvrage, en l’occurrence la pénétrante autoroutière 77 entre le port de Djendjen et l’autoroute Est-Ouest, au niveau de la wilaya de Sétif, ce projet qui s’est vu affecter une enveloppe de deux cents milliards de dinars est actuellement au niveau de l’Agence nationale des autoroutes (ANA) pour ’’être concrétisé’’, selon M. Kamouche qui a auparavant fait l’historique de ce projet évoqué en 2004 pour ’’désengorger le port de Djendjen’’. ’’Cette pénétrante est l’avenir de Jijel’’, a-t-il souligné, précisant qu’elle aura un linéaire de 100 km de routes, avec quelques ouvrages (tunnels et ponts de divers gabarits) le long de son tracé, selon la variante la plus plausible.