Les agriculteurs de la région d’Oued Lekrab qui pratiquent essentiellement la culture des maraîchages ont intérêt à créer une association afin de bénéficier du financement du projet d’irrigation à partir de la station d’épuration dans un cadre collectif.

Les agriculteurs de la région d’Oued Lekrab, dans la commune de Sedrata (Souk-Ahras), ont été appelés, samedi, à exploiter les eaux de la station d’épuration pour l’irrigation et à éviter d’utiliser les eaux polluées non traitées. Selon le responsable de la subdivision agricole de la commune de Sedrata, qui intervenait au cours d’une rencontre de sensibilisation ayant regroupé les agriculteurs de la région d’Oued Lekrab qui pratiquent essentiellement la culture des maraîchages, "ces dernières ont intérêt à créer une association afin de bénéficier du financement du projet d’irrigation à partir de la station d’épuration dans un cadre collectif". Cette rencontre, à laquelle ont pris part les représentants de la Direction de l’hydraulique, de l’Office national de l’assainissement (ONA), de la Direction des services agricoles (DSA) et de la commune, concerne le projet d’irrigation de 120 ha sur la vallée de Oued Lekrab. Le subdivisionnaire a indiqué que les autorités concernées ont pris des mesures pour "détruire un espace important cultivé en maraîchages" et "interdire l’irrigation à l’aide des eaux polluées", ce à quoi "devront veiller les directions de l’agriculture et de l’hydraulique dans le but de protéger la santé des citoyens". Les informations nécessaires sur les spéculations aptes à être irriguées à l’aide des eaux traitées, comme les arbres fruitiers et les cultures fourragères, seront portées à la connaissance des agriculteurs, a-t-il souligné à ce propos. La Direction de l’hydraulique et la DSA exécuteront prochainement une opération de pose des canalisations d’irrigation qui desserviront les différentes exploitations de la vallée d’Oued Lekreb, a-t-on également annoncé en marge de cette rencontre. Le périmètre irrigué de la commune de Sedrata s’étend sur une superficie de 1.250 ha, a-t-on rappelé au cours de cette rencontre de sensibilisation.

Saisie de 4.500 litres de mazout
La contrebande de carburant, notamment le mazout, via la frontière algéro-tunisienne continue à nuire à notre économie nationale, puisqu’en contrepartie, ce sont les pâtes et autres denrées alimentaires et les friperies importées illégalement qui inondent nos marchés et ce, en dépit de la vigilance des éléments de la Gendarmerie nationale, des douanes et des gardes-frontières qui ont resserré l’étau sur les contrebandiers ces derniers temps, au point où les saisies de marchandises opérées ont atteint le plafond au cours de la semaine précédente. C’est ainsi que récemment, les éléments du groupement de la Gendarmerie nationale en patrouille dans la région de Hedada, commune frontalière, ont pu récupérer 2.800 litres de gasoil abandonnés par des contrebandiers dans un buisson. Deux semaines avant, les GGF ont interpellé deux individus voulant acheminer également en contrebande, et vers le même pays,1.700 litres de mazout. Les deux mis en cause ont été traduits devant la justice et la marchandise a été saisie.