En matière d’investissements directs étrangers, Annaba 4e ville du pays, dotée d’importants atouts et autres potentialités susceptibles de promouvoir la croissance de son développement économique (tissu industriel en PME très dense, infrastructures portuaires et aéroportuaires, pôles universitaires, réseaux routiers et ferroviaires), attire de plus en plus les capitaux de différentes nationalités. Après les opérateurs libanais, jordaniens, italiens et chinois présents, dans différents créneaux, c’est au tour des Suédois de porter un intérêt pour l’activité électro-ménager locale à travers l’entreprise nationale Ray Lan basée dans la zone industrielle d’El Bouni. Selon son dynamique patron, Merzoug Youcef, "c’est quasi officiel la joint-venture créée dans le cadre du partenariat avec le gérant de la filière (Électrolux) qui a démarrée avec la manifestation de la 43e Foire internationale d’Alger avec en schéma en 2 phases, en commençant par la commercialisation de la gamme d’Électrolux va entamer la phase active le plus rapidement possible, pour aller au delà de la représentation et de la commercialisation, assumées avec un grand succès par ailleurs", ce partenariat avec une firme de l’envergure d’Électrolux, dénote le niveau de Know-How et de maturité atteint par l’entreprise algérienne Ray Lan et son management. A quelques encablures du complexe sidérurgique d’El Hadjar dans la zone industrielle d’El Allalik, les Libanais, eux, ont érigé une moderne usine de recyclage de batteries, opérationnelle depuis peu et considérée à juste titre comme la plus grand entitée industrielle du genre en Afrique. Cet investissement notable de l’ordre de plusieurs millions de dollars, et qui a généré près de mille emplois directs a le mérite d’avoir un double impact en terme de valeurs ajoutée. l’aspect environnemental qui se trouve valorise l’activité est porteuse de devises, dont une partie est rapatriée en Algérie", affirme un des responsables de SAS recyclage. Seul bémol : l’évacuation en résidus en plomb, metal lourd que certains écologistes annabis voient d’un mauvais œil, car pouvant à la longue porter atteinte à la biodiversité.
M.R.