Les édiles de la ville de Guelma se doivent de retenir les leçons des années précédentes qui ont été caractérisées par une invasion non stop de moustiques qui ont pénalisé la qualité de vie des habitants. En effet, faute de campagne de démoustication appropriée, tous les secteurs du chef-lieu de wilaya ont été infestés et investis par ces insectes qui prolifèrent à outrance. Dès le début de l’été, les services communaux tentent, tant bien que mal, d’endiguer ce fléau en aspergeant, à la tombée de la nuit, un produit à base de mazout qui incommode les asthmatiques, les malades, les personnes âgées et les bébés. Cette action s’avère inefficace car les moustiques, qui ont l’opportunité de se développer dans un terreau fertile, à savoir caves, vide-sanitaires, terrains vagues, lieux humides, dépotoirs à ciel ouvert, résistent à tous les produits. Désormais, les ménages sont dans l’obligation de prévoir dans leurs dépenses domestiques un chapitre réservé à l’achat de pastilles, insecticides et autres pour lutter contre ces envahisseurs permanents et la facture mensuelle grève le budget familial. Durant la saison estivale, la région de Guelma s’illustre par des températures caniculaires, puisque le thermomètre grimpe allègrement à plus de 40° C et cela favorise les raids insoutenables de ces satanés moustiques qui s’incrustent dans les recoins frais des maisons, appartements et villas. La maîtresse de maison préfère se cloitrer la nuit pour échapper à l’invasion des moustiques, quitte à endurer les grosses chaleurs. Les Guelmis appréhendent, à juste titre, le cadre de vie dès le mois de juin, car leur ville est sinistrée par ces nuages d’insectes.
Dans ce contexte, un appel pressant est lancé aux responsables concernés afin de prendre en charge les légitimes préoccupations ciitoyennes. Selon les spécialistes, la campagne de démoustication doit impérativement être entamée début mars, période propice pour annihiler les moustiques qui s’adonnent à la ponte et à la reproduction. Les professionnels recommandent, instamment, le lancement de la campagne pour enrayer ce fléau à la source, sinon toutes les démarches postérieures seraient vaines.
H. B.