Edifié au début des années  2000, le Centre d’enfouissement technique (CET) de Bouguerguer, qui s’étend sur une superficie de plusieurs hectares dans la commune d’Héliopolis, à quelques encablures de Guelma, a coûté plus de 12 milliards de centimes, sachant que la direction de l’environnement a été le maître d’ouvrage de cet important projet. Cet ouvrage ultra-moderne, conçu par un bureau d’études national, pour recevoir les ordures ménagères des communes de Guelma, Bendjarah, El Fedjoudj, Medjez Amar, Guelaât Bou Sbaâ, Héliopolis, Belkheir et Boumahra, est resté inexploité durant de longues années au même titre que les autres CET réalisés dans de nombreuses wilayas du territoire national, car les ministères de l’Intérieur et des Collectivités locales et de l’Environnement n’avaient pas, semble-t-il, établi conjointement le statut juridique indispensable. Cette situation de stand-by a engendré des contraintes puisque des décharges à ciel ouvert sont relevées un peu partout au grand dam de la population agressée dans sa qualité de vie. D’autre part, l’incinération des ordures ménagères a largement incommodé et altéré la santé des asthmatiques, bébés, malades pulmonaires et personnes âgées qui respiraient l’air vicié et les fumées qui se dégageaient de ces sites polluants. A titre illustratif, les milliers d’habitants de Belkheir, des cités frères Rahabi et Emir Abdelkader sont pénalisés par ces effluves désagréables. Selon le directeur de l’environnement, les pouvoirs publics ont décidé d’ouvrir dans un proche avenir ces CET. Celui de Bouguerguer a réceptionné, récemment, les équipements spécifiques, les engins et les camions adéquats et rien ne s’oppose à son exploitation car son directeur a été nommé par la tutelle. Lors de la dernière session de l’APW, ce dossier a été évoqué par les élus auxquels le wali a fourni des explications et annoncé l’imminente inauguration de ce projet dont l’impact est indéniable.