Les récentes chutes de pluie ont mis à nu les carences et la défectuosité du système d’évacuation des eaux pluviales en dépit des enveloppes financières colossales engagées par les pouvoirs publics dans le cadre de la protection de la ville de Guelma durant la saison hivernale. Encastrée dans une cuvette, entourée de chaines montagneuses de la Maouna, Houara et Debagh, la ville du 8-Mai 1945 a longtemps souffert du déferlement des eaux pluviales qui charrient des torrents de boue et objets hétéroclites au niveau des quartiers bas, notamment les boulevards du volontariat, du 1er Novembre, les cités 19-Juin, Bourara, Karmet, Bensouila, 8-Mars, Bara, Agabi et autres. Conscientes de ces désagréments, les autorités locales ont érigé, ces dernières années, par le biais de la direction de l’hydraulique, une ceinture de sécurité sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya. Toutefois, la topographie des lieux n’a pas mis un terme définitif à ce phénomène qui pénalise le cadre de vie des citoyens. Pour pallier la passivité des services communaux, somme toute impuissants, les responsables de l’ Office national d’assainissement se sont impliqués ces derniers jours en mobilisant de nombreuses équipes d’agents vêtus de tenues bleues spécifiques de l’ ONA, qui s’échinent à curer et nettoyer les avaloirs, regards et égouts des quartiers sensibles de la ville. Cette action préventive a été applaudie par la population ravie de cette opération salutaire à l’orée de la saison hivernale.