Ils sont plus de 200 à faire leur rentrée scolaire cette semaine. Ils, ce sont les enfants handicapés qui, à l’instar des autres élèves, ont rejoint les bancs des établissements spécialisés.
La wilaya de Constantine dispose de six instituts adaptés aux besoins de cette frange de la société. L’école des petits sourds muets de Sidi Mabrouk accueille 120 élèves qui bénéficient du même programme scolaire des différents paliers de l’enseignement. Le langage des signes adopté depuis des décennies, en pareil milieu, est un moyen qui a fait ses preuves incontestablement, il favorise l’apprentissage et par conséquent, l’intégration dans la société et le monde du travail. La méthode «braille» appliquée à l’école des non-voyants ouvre aussi des horizons à ses locataires, actuellement au nombre de soixante-dix.
Les enfants souffrant de déficience mentale sont inscrits dans les instituts psychopédagogiques au niveau de la cité Daksi et de la nouvelle ville Ali Mendjeli. Le centre Daksi accueille 120 élèves, répartis respectivement sur cinq ateliers. Il est de notoriété que l’éducation inculquée à cette catégorie s’appuie sur le développement des sens. D’où les activités manuelles dispensées dont, entre autres, le jardinage, la poterie et la menuiserie.
Pour la rentrée 2009-2010, l’institut de Daksi II va admettre dans ses locaux 07 élèves âgés de 3 à 18 ans. Il dispose de 14 classes et de 5 ateliers. Pour sa part, l’établissement de la nouvelle ville Ali Mendjeli s’occupera de 80 enfants inscrits dans différentes classes. Deux ateliers existants, l’un réservé aux filles, l’autre aux garçons, sont d’un apport indéniable à leur scolarité.
Par souci d’offrir une meilleure prise en charge aux «personnes ayant des besoins spécifiques», lesquelles contribuent à l’évolution socioéconomique de tout pays, le renforcement des structures devient alors une absolue nécessité.
C’est dans cette logique qu’un sixième centre spécialisé vient d’ouvrir ses portes dans la commune de Didouche-Mourad, située au nord de la wilaya, d’une capacité de 120 places. La direction des affaires sociales responsable du secteur a, à cet effet, invité les parents d’enfants souffrant d’un handicap physique ou mental à se rapprocher de la nouvelle institution pour les y inscrire.