Les dernières années, les pouvoirs publics ont alloué des centaines de milliards de centimes aux communes de la wilaya de Guelma, et notamment le chef-lieu, dans le cadre des aménagements urbains afin d’améliorer la qualité de vie de la population. Ces projets ont été favorablement accueillis par les citoyens, ravis de disposer d’ un environnement agréable et sain à savoir, rues bitumée, trottoirs rénovés, éclairage public adéquat, espaces verts, etc ...
Cependant, selon les avis des résidents de ces quartiers et cités, les bureaux d’études auraient totalement négligé, voire omis, un volet très important. En effet, les enfants souffrent du manque flagrant des aires de jeux qui ne nécessitent pas l’octroi d’enveloppes financières faramineuses; ils sont livrés à eux-mêmes et ils se contentent de faire preuve d’imagination pour confectionner de rudimentaires balançoires et des toboggans, encourant des risques potentiels d’accidents. Toutefois, il convient de relever que des aires de jeux avaient été réalisés au niveau des cités Gahdour mais, pour des raisons inexpliquées, l’entreprise des travaux publics n’a pas déversé le sable fin pour amortir les chutes des bambins qui évoluent dans un espace non sécurisé et hostile. D’autre part, ces rares sites de divertissements subissent des actes de vandalisme opérés par des délinquants car la municipalité, censée veiller sur ce patrimoine, ne s’implique pas pour assurer l’entretien la propreté des lieux et la protection de ces installations d’utilité publique. Il aurait suffit d’affecter des gardiens, des jardiniers dans le cadre du filet social et de l’emploi des jeunes.
Des parents se sont rapprochés du bureau du Midi libre pour décrier ces insuffisances qui perdurent dans l’indifférence totale des édiles de la ville. Les fillettes et les garçonnets de la cité champ de manoeuvre, à titre d’exemple, sont actuellement pénalisés car les terrains vagues sont envahis par des herbes folles où il est risqué de s’aventurer. Dans ce contexte, les représentants du comité de quartier nous ont remis une copie de la correspondance adressée aux autorités locales, dans laquelle ils exposent leurs légitimes préoccupations. Ils insistent sur l’urgence du désherbage, sur la nécessité de réaliser des aires de jeux sécurisées afin de permettre à leurs enfants de s’adonner à leurs divertissements, propices à leur épanouissement et à veiller concrètementw sur la qualité de vie des résidents.
Par : H. B.