Distante de 27 kilomètres de Guelma, nichée sur la  RN  20 reliant Constantine, couvrant une superficie de 27 km2, abritant à peine 3.200 âmes, la petite commune rurale de Sellaoua-Announa, à vocation agro-pastorale, poursuit laborieusement son développement local. Elle possède d’indéniables potentialités touristiques puisque l’ancienne ville romaine de Thibilis va faire l’objet d’une salutaire opération de restauration et de protection qui sera pilotée par la Direction de la culture qui dispose d’une enveloppe de  11  milliards de centimes pour ce faire.
Les PCD des années écoulées ont été consacrés à l’amélioration du cadre de vie, à savoir l’assainissement, l’extension de l’alimentation en eau potable, les travaux d’aménagement urbain, le bitumage des rues, l’ouverture de pistes pour désenclaver les mechtas Aïn-Ghrab, Benachour, Hafsi Benaoun, Guebel El Haneida, l’électrification rurale, la réalisation d’un stade, l’éclairage public, les écoles, les cantines scolaires, etc. La zaouia Sidi Tayeb Benmahdjoub, dont le rayonnement est indéniable, bénéficie actuellement de travaux de réhabilitation financés par la famille du saint homme.
En 2008, l’APC avait consacré un PCD de 2 milliards de centimes pour finaliser cinq opérations concernant l’amélioration du cadre de vie, particulièrement l’étude et la réalisation d’une source, les murs de soutènement et l’assainissement.  La Direction des travaux publics avait pris en charge la réalisation d’une pénétrante de 2 km. Cette année 2009, trois opérations sont en voie de lancement, à savoir le raccordement d’un réservoir de 500 m3, la rénovation de la conduite d’AEP et la rénovation du  réseau de distribution. Sellaoua-Announa possède un centre culturel, un stade, une bibliothèque et un centre de santé où exercent en permanence un médecin généraliste, un chirurgien-dentiste, des paramédicaux, un collège avec demi-pension et trois écoles primaires dotées de cantines. Deux bus assurent le ramassage scolaire des lycéens  inscrits au lycée de Aïn-Hassainia distant de cinq kilomètres. Le maire qui entame son deuxième mandat nous apprend qu’une centaine de logements avaient été distribués aux fellahs et 30 logements sociaux à caractère locatif sont en voie d’achèvement. 20 hectares sont réservés à l’habitat et aux équipements publics. Le PPDRI a permis à une cinquantaine de fellahs de s’adonner à l’apiculture, à l’élevage de vaches laitières et à l’exploitation du chêne-liège.
Concernant l’AEP, Kamel Bouhmame nous signale que la prochaine mise en service du nouveau forage, qui attend des équipements et dont le débit est de 18 litres/seconde, permettra une meilleure plage horaire. De toute évidence,  Sellaoua-Announa n’a rien à envier aux autres communes de la wilaya de Guelma.