Caricature Sidou
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El Tarf, Quartiers populaires |
Les contestations sont légion |
31 Mars 2009 |
El Tarf, chef lieu de wilaya comme El Kala, qu’on vante à tort ou à raison sa vocation touristique, où les agglomérations à forte concentration urbaine formant les plaines de l’ouest de la wilaya telles Dréan ou Besbes qui a eux deux comptent la moitié de la population globale de la wilaya, ont besoin, en cette période, d’un renforcement de l’éclairage public qui fait défaut au niveau de plusieurs quartiers populeux. Les contestations dans ce sens sont légion. Les grandes et petites agglomérations se caractérisent aussi par la présence de meutes de chiens errants mettant dans la majorité des cas en danger la vie des citoyens. L’absence quasi totale d’un contrôle a engendré dans le sens le plus large du terme « le diktat » de ces canins à la recherche de ripailles.
Plusieurs voyageurs matinaux ainsi que des travailleurs se plaignent continuellement de ces chiens qui attaquent même les petits enfants. Des opérations d’abattage dans un passé récent ont eu lieu mais le résultat escompté n’a pas été atteint par les initiateurs.
Pour mettre un terme à une telle situation, les services concernés doivent retrousser les manches et redoubler de vigilance. Pour ce qui a trait à l’éclairage public, chaque commune est appelée à ordonner à ses agents de remplacer les ampoules manquantes pour assurer la sécurité publique. Car, il est vrai que l’absence d’éclairage public encourage les visiteurs de la nuit qui "activent" en toute quiétude pour dévaliser appartements et magasins se trouvant dans l’obscurité. Une toute petite pérégrination dans ces quartiers urbains éclairera sans aucun doute les gestionnaires fraîchement élus et qui avaient promis lors de leur campagne monts et merveilles à leurs paisibles concitoyens. Des promesses qui n’ont jamais été tenues jusqu’à ce jour. Pire, une fois en place, l’heureux élu ne s’occupe que de ses affaires et de celles de ses copains…. La majorité écrasante des ruelles dans les agglomérations de Dréan, Bouhadjar, Ben Mhidi etc. sont plongées dans une obscurité totale. Les voies d’accès se caractérisent par des crevasses. Ce constat amer est un véritable danger pour les passants qui souvent se heurtent, par maladresse, sur un trou ce qui engendre de fâcheuses conséquences. Dans plusieurs agglomérations, certains fils électriques sont à portée de main des jeunes écoliers. Ne dit-on pas qu’il vaut mieux prévenir que guérir ? Il suffit de faire un court séjour du coté des nouveaux quartiers pour se rendre compte de la fragilité d’une situation qui a trop longtemps duré.
Par : Mourad Saber
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