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Guelma, station thermale Debagh |
Le hammam des damnés attire toujours les curistes |
17 Mai 2010 |
Distante d’une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, la localité touristique de Hammam Debagh qui recèle d’ inestimables sites enchanteurs et des stations thermales du secteur privé et public, ne désemplit pas à longueur d’année et particulièrement durant la période printanière. Le complexe thermal de Chellala qui dispose d’ un hôtel abritant 80 chambres et 180 bungalows entièrement équipés affiche complet à longueur d’année puisque des curistes , issus de divers horizons du territoire national , sont hébergés et restaurés pendant trois semaines afin de bénéficier d’ une cure pratiquée par des équipes médicales spécialisées pour diverses pathologies d’ordre dermique, gynécologique, rhumatismale et autres. Les visiteurs qui débarquent chaque jour des bus, fourgonnettes aménagées, taxis et véhicules particuliers prennent un bain réparateur et s’adonnent à une randonnée dans la ville. Indéniablement , c’est la majestueuse cascade où se déversent des eaux chaudes qui attire le maximum de badauds qui immortalisent l’évènement à l’aide de caméras et d’’appareils photographiques.
Des familles se fraient un chemin dans un site cloturé et protégé après avoir déboursé le droit d’entrée et elles ont le privilège d’admirer l’eau avoisinant les 97° C qui sort des entrailles de la terre dans un décor impressionnant. D’aucuns plongent pendant quelques minutes des œufs frais dans de petites rigoles pour les déguster durs ou à la coque .
Les autochtones se font un plaisir de guider les vagues de touristes à qui ils racontent une fameuse légende concernant le cortège nuptial maudit et pétrifié suite à une colère divine . Selon les narrateurs, il avait été célébré un mariage inceste unissant un frère à sa soeur et toute la procession nuptiale a été statufié dans ce site. Les guides s’évertuent à montrer les pierres figées représentant le couple maudit, le cadi qui a procédé à cette union, les parents, les voisins et les invités. Pour justifier cette légende, ils rappellent que Hammam Debagh s’ appelait dans un passé récent Hammam meskhoutine à savoir le " Bain des damnés " .
Par : Hamid Baali
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