L’eau potable est un véritable problème. Les quartiers, une dizaine au total, ne sont alimentés qu’une fois tous les quinze jours.
Les voies d’accès sont dans la majorité écrasante déchaussées. Elles n’ont subi aucune opération d’entretien depuis la nuit des temps. Ce qui restait a été emporté par le ruissellement des eaux pluviales.
Depuis que la chaussée longeant le centre du village est mieux éclairée par de nouveaux lampadaires, les habitants de la petite localité de Zitouna sentent ce geste comme étant une véritable délivrance. Précédemment, il était risqué de s’aventurer par ces lieux dès la tombée de la nuit. L’insigne honneur revient au collectif communal qui avait tout misé pour que ce projet soit concrétisé avant le programme 2010. Ce jeune collectif, issu des dernières élections, a tendance d’améliorer les conditions de vie des citoyens. Et pour couronner le tout, un jardin verdoyant vient d’être réalisé à point nommé faisant la joie de la population de Bougouissa et du centre-ville en quête de fraîcheur, surtout en cette période caniculaire. Signalons au passage que cette municipalité datant d’avant-l’Indépendance n’a bénéficié depuis sa création en 85 que de mini-projets ne permettant pas à la localité, ancrée toujours dans sa ruralité, de connaître un véritable développement local. Une centaine de logements sociaux, un siège de la garde communale, un autre de la Gendarmerie, deux collèges, trois écoles primaires, un centre de soins et rien d’autres. Les habitants des hameaux faisant partie administrativement de cette municipalité continuent d’user de bêtes de somme pour se déplacer dans les zones rurales. L’eau potable est un véritable problème. Les quartiers, une dizaine au total, ne sont alimentés qu’une fois tous les quinze jours. Cet épineux problème a été à l’origine de sanglantes émeutes et malgré cela, la situation ne semble pas avoir changé d’un iota. Par ailleurs, les hameaux constituant cette commune de dix mille habitants souffrent énormément de la dégradation des voies de communications. Les chiens errants imposent leur diktat aux jeunes enfants et aux travailleurs. Les voies d’accès sont dans la majorité écrasante déchaussées. Elles n’ont subi aucune opération d’entretien depuis la nuit des temps. Ce qui restait a été emporté par le ruissellement des eaux pluviales. Même les tracteurs refusent d’y aller pour transporter les matériaux de construction. La chaussée est attendue. Elle est la principale préoccupation de ces habitants, ne sachant plus où se donner la tête pour faire entendre leur voix. Quant aux moyens de transport, c’est une veille histoire datant de plusieurs décennies. Les lycéens scolarisés à El-Tarf font quotidiennement une quinzaine de kilomètres pour rejoindre leurs établissements en faisant du stop.