Un montant de 766 millions de dinars a été alloué au secteur de la culture, à Souk Ahras, dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 qui verra la réalisation de plusieurs projets ’’importants’’. Selon le directeur de la culture, ces projets vont ’’transformer positivement’’ le secteur de la culture dans la wilaya qui va bénéficier, ainsi, de l’étude et de la réalisation d’un musée régional d’archéologie appelé à rassembler le patrimoine de la région, connu pour sa richesse, notamment à M’daourouche (Madaure) et Khemissa, pour ne citer que ces sites. Le musée sera implanté, selon le même responsable, au nouveau pôle culturel prévu à proximité de la cité Djenane Toufah, avec des galeries d’exposition, une librairie, une salle de conférences de 100 places, des ateliers et des magasins. La deuxième opération accordée au secteur par le quinquennal 2010-2014 concerne l’étude, la réalisation et l’équipement de l’institut de musique où seront enseignées toutes les écoles musicales de la ville (malouf, chaâbi, folklore, aïssaoua). L’institut de musique, dont la mission essentielle est l’enseignement, veillera également à la conservation du patrimoine et à la prise en charge des manifestations culturelles à l’échelle locale et nationale. La troisième opération importante prévue par le même programme consiste à rénover et à restaurer le théâtre de Souk-Ahras, élevé récemment au rang de théâtre régional. Cet établissement, qui dispose d’une salle de 600 places, est appelé à faire de l’antique Taghaste un centre de rayonnement culturel pour la région et au-delà. Le directeur de la culture a signalé, en outre, qu’il est prévu pour la ville de Souk-Ahras une bibliothèque publique centrale qui supervisera les neuf autres bibliothèques déjà réalisées.

…et 6 millions DA pour la communication
Le secteur de la communication dans la wilaya de Souk-Ahras a bénéficié, au titre du plan quinquennal 2010-2014, d’une enveloppe financière de 609 millions de dinars, selon le directeur de la Radio régionale de cette wilaya. Ce montant sera essentiellement consacré, selon M. Moussa Yahiaoui, à l’élargissement de la couverture radiophonique et télévisuelle de la wilaya, à l’élimination des "zones d’ombre" et à la réalisation d’un réseau de télévision numérique terrestre, projet qui vise à débarrasser le paysage urbain des antennes paraboliques qui "enlaidissent l’image de nos villes". En plus de l’acquisition de différents équipements électriques destinés à lutter contre les coupures dans la diffusion radiophonique et télévisuelle et de la sécurisation des stations de la radio et des centres de transmission, cet investissement sera également utilisé pour la réalisation d’un réseau de communication de type FH, faisceau hertzien appelé à remplacer le réseau de communication par câble dans les régions enclavées notamment, a encore indiqué le même responsable. Avec ces améliorations techniques, il sera "plus aisé", selon ce responsable, d’attendre des professionnels de la communication de relever le défi en matière de qualité du produit.