En pleine saison estivale, synonyme de canicule, désagréments, risques potentiels de maladies à transmission hydrique, intoxications alimentaires, épidémies et autres, les autorités locales sont sur le qui-vive afin de préserver la santé et le bien-être des citoyens. Une commission pluridisciplinaire, présidée par le secrétaire général de la wilaya, est déjà à pied d’œuvre et au cours de ses réunions périodiques , voire extraordinaires, des décisions énergiques et salutaires sont prises sur le champ. Les produits alimentaires sensibles et périssables sont placés sous haute surveillance, le contrôle de la qualité de l’eau du robinet est effectué par des professionnels au niveau des puits, sources, forages et station de traitement . La commercialisation des viandes rouges, blanches, produits laitiers et dérivés, pâtisseries, crèmes, glaces ,sorbets est contrôlée systématiquement par des brigades de la DCP assistées des services de sécurité. De l’avis des Guelmis, le marché couvert du boulevard du volontariat gagnerait à être passé au peigne fin car les conditions d’ hygiène, l’absence d’eau courante et les agissements de certains vendeurs favorisent l’émergence de foyers malsains propices à la propagation de maladies. Des citoyens décrient la vente anarchique de poisson, notamment en période estivale, puisque des cageots de sardines, rougets, merlans et autres sont étalés à même le sol et exposés à la pollution et aux rayons ardents du soleil. Ils dénoncent la vente à la criée pratiquée par des marchands ambulants qui sillonnent la ville et ce, au mépris des règles élémentaires d’hygiène car ils réussisent à écouler leurs produits douteux à des prix concurrentiels qui attirent les bourses modestes.
Ils saisissent cette opportunité pour interpeller les autorités locales aux fins de réglementer la vente de poisson frais dans des locaux appropriés. La création d’une poissonnerie est vivement souhaitée par la population.