Une campagne de sensibilisation a été effectuée ces dernières semaines en direction des jeunes exclus du système éducatif, dans le but d’essayer de les intéresser par le biais des différentes formations ouvertes et mises à leur disposition.
Le secteur de la formation professionnelle à Jijel s’apprête, pour la prochaine rentrée prévue au mois d’octobre, d’ouvrir dix-sept nouvelles filières, au profit des élèves de terminale.
Pour les cadres du secteur, cette nouvelle politique d’ouverture des filières obéit à la demande locale du marché de l’emploi.
Les métiers du bâtiment et des travaux publics sont, par exemple, des spécialités fortement demandées actuellement dans une wilaya-chantier Ils ont fait l’objet d’un intérêt particulier de la part des responsables locaux, dans le sens où d’importants projets de développement sont en cours de réalisation, pourvoyeurs de main-d’œuvre dans le bâtiment et les travaux publics.
Pour ce qui est des effectifs au niveau des dix-huit centres de formations professionnelles, dont un institut national spécialisé, 5.635 stagiaires sont attendus.
Parmi eux, on trouve 1.800 en mode apprentissage, 2.680 en mode résidentiel, 600 en formation qualifiante, en plus de 115 stagiaires devant suivre des cours de formation à distance.
Avant d’en arriver là, une campagne de sensibilisation a été effectuée ces dernières semaines en direction des jeunes exclus du système éducatif, dans le but d’essayer de les intéresser par le biais des différentes formations ouvertes et mises à leur disposition.
Après ce travail de proximité, reste à savoir si les jeunes vont saisir l’occasion pour apprendre un métier. Il n’est un secret pour personne, qu’ils sont de plus en plus nombreux, ces dernières années, à rechercher le gain facile, tombant du coup dans le piège de la drogue et de la petite criminalité. Evidemment cette façon de bouder la formation professionnelle a eu pour conséquence une « pénurie » de main d’œuvre dans certains secteurs, comme la plomberie, la peinture, la maçonnerie, faïencier, etc.
Le déficit qui continue de s’accentuer au fil des années dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics en dépit des investissements publics consentis pour faciliter l’accès aux centres de formation professionnelle, a affecté directement les centaines de chantiers lancés ici et là.
Les répercussions de cette situation ne se sont pas fait attendre, elles sont nombreuses, on citera entre autres, le retard dans le démarrage et l’achèvement des projets.
Cet situation fait que cela devient une prouesse pour n’importe qui de dénicher un plombier où un maçon pour de menus travaux.