Au cours des années 90, les  autorités locales avaient piloté la réalisation d’importants projets visant l’amélioration du cadre de vie de la population. Dans ce contexte, deux piscines semi-olympiques dôtées de structures d’accompagnement ont été édifiées à Guelma, l’une au niveau de la cité Gahdour, sur les hauteurs de la ville, et la seconde aux abords de la cité Benboulaïd, derrière le collège 8-Mai 45. Elles ne fonctionnèrent que quelques années, au grand dam des jeunes, car leurs équipements enregistrèrent des pannes qui perdurent toujours car le devis établi pour leur remise en marche a été jugé exorbitant par les locataires de l’Hôtel de ville qui ne pouvaient, semble-t-il, honorer la facture. Ce patrimoine communal est à l’abandon en dépit de plusieurs opérations projetées,  dont la location à des investisseurs privés sur la base d’une convention qui permettrait les réparations et la reprise de l’exploitation. D’autre part, de beaux jets d’eau réalisés au sein de la place du 8-Mai 45, au centre-ville, à Bab Annaba, à la Cité Gahdour, au square mitoyen du siège de l’APW, sont désespérément à l’arrêt et à sec depuis des lustres ! Certains sont devenus des dépotoirs à ciel ouvert dans l’indifférence totale des instances concernées. Les élus locaux n’ont pas daigné réagir afin d’améliorer la qualité de vie de leurs administrés qui évoquent avec nostalgie les années fastes au cours desquelles ce mobilier urbain dispensait une ambiance de fraîcheur et de bien-être.
Actuellement, les personnes avides de détente se rendent à l’hôtel touristique Mermoura pour prétendre à des séances de piscine, dont les tarifs sont jugés faramineux. D’autres décrochent un abonnement à la piscine de l’OPOW Soudani-Boudjemaâ et seuls des veinards y ont accès. De toute évidence, Guelma souffre d’un manque flagrant de piscines et jets d’eau à même d’améliorer le quotidien des citoyens pénalisés par des étés caniculaires.
H. B.