La Société intermodale de logistique (SIL) de Skikda, créée en 2012, prévoit d’atteindre un trafic de 30.000 conteneurs d’ici à la fin de l’année en cours, a indiqué lundi son directeur général, Imad Tanfour.
Selon ce responsable, la SIL, qui travaille 24/24 et 7/7, a traité en 2012 quelque 17.000 conteneurs et se doit d’augmenter ses capacités afin de trouver des solutions adaptées aux besoins de ses clients et de contribuer au désengorgement du port de Skikda.
M. Tanfour a expliqué à l’APS que la SIL, créée en partenariat avec les entreprises portuaires de Skikda et d’Annaba, et la Société de transport intermodal de marchandises Stim (filiale de la SNTF), est "dotée des prérogatives essentielles pour la gestion des ports secs et des plateformes logistiques, en plus de la réception, du magasinage et de la livraison de conteneurs, véhicules et autres, en mode libre et sous douane".
Cette société est "le premier opérateur de partenariat public-public, portuaire et ferroviaire en Algérie", selon son directeur général qui a ajouté qu’elle prend en charge "la gestion de bout en bout des marchandises, par des prestations de qualité, au bénéfice de la clientèle lors des opérations de transit, de dédouanement, de transfert, de séjour en ports secs et de livraison sur toutes distances des conteneurs et des marchandises".
Les opérateurs économiques transitant par les ports de Skikda, d’Annaba et autres ports nationaux bénéficient des services de la SIL dans le domaine du transport de conteneurs, d’engins et de marchandises de toute nature, a également indiqué le même responsable.
La SIL exploite, dans le cadre de ses activités, quatre sites, le premier de sept hectares au port sec, dans la petite zone industrielle de Skikda, un deuxième de douze hectares jouxtant ce premier port sec, un autre dans la commune de Hamrouche-Hammoudi, à l’entrée sud de Skikda et le dernie situé dans la gare de marchandises d’Annaba.
M. Tanfour a également fait savoir que la mise en exploitation de la SIL de Skikda a permis de "contribuer dans une large mesure" au désengorgement du port d’Annaba qui éprouvait "d’énormes difficultés pour traiter le flux des marchandises".