Après les chauffeurs de taxi urbains de la ville de Tizi-Ouzou et de la Nouvelle-Ville, le tour maintenant aux chauffeurs de bus et de fourgons, assurant la liaison entre le chef-lieu de wilaya et les villes de Draâ Ben-Khedda et Tadmaït, de sortir de leur réserve.
Ces derniers, qui sont des centaines, ont appelé à leur tour à une grève de quatre jours pour protester contre les nouvelles mesures prises par la direction des transports de la wilaya de Tizi-Ouzou. Des mesures qui stipulent que le prix d’un déplacement sera désormais calculé sur la base du nombre des kilomètres parcourus et ne sera plus fixe. Cette mesure n’est pas du tout du goût des chauffeurs de bus et des fourgons desservant les communes de Drâa Ben-Khedda et Tadmaït.
Ces derniers se sont réunis sous la houlette de leur section syndicale de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens). Ils ont décidé de rejeter, à l’unanimité, les nouvelles dispositions et de recourir à la grève puisque, disent-ils, leurs tentatives de régler le problème par le dialogue n’ont pas abouti. Notons qu’avant ces derniers, les transporteurs urbains de Tizi-Ouzou-Ville avaient également exprimé leur colère en observant une grève ayant pénalisé des milliers de voyageurs, il y a une dizaine de jours.
Les transporteurs urbains refusent aussi les nouvelles mesures prises par la direction des transports. Cette dernière a signifié aux concernés que leurs taxis, d’une capacité de sept places, devraient, désormais, être réaménagés en taxis de cinq places puisque ces mêmes taxis seront obligés de se doter de compteurs.
La tarification ne se fera plus au forfait mais sur la base des kilomètres parcourus. Cette décision a été rejetée par les transporteurs urbains dont le nombre s’élève à 900. Ces derniers ont justifié leur rejet par le fait que la configuration géographique et le relief de la ville de Tizi-Ouzou ne conviennent point à ce genre de tarification.