La participation de plusieurs spécialistes venus, entre-autres, de Guelma et de Sétif a éclairé l’assistance, à plus d’un titre, sur l’importance de la sauvegarde du patrimoine, notamment matériel.
Hier s’est clôturée le séminaire de deux jours, consacré au « rôle de l’archéologie dans l’affirmation de l’identité nationale», organisé par le Musée national « Cirta » en collaboration avec l’institut d’archéologie d’Alger et sous l’égide du ministère de la Culture. La participation de plusieurs spécialistes venus, entre-autres, de Guelma et de Sétif a éclairé l’assistance, à plus d’un titre, sur l’importance de la sauvegarde du patrimoine, notamment matériel. Car il reste un indicateur vivant du prestige des peuples et de leur mode socio-culturel. La loi 90-04 intégrant la protection des sites archéologiques et historiques dans le schéma national d’aménagement du territoire est, à cet effet, venue consacrer par une assise juridique la notion de sauvegarde qui passera « d’une vision monumentale à une dimension territoriale ». Outre l’explication de cette loi, promulguée le 15 juin 1998, et des approches liées au thème du débat, la question du pillage archéologique fut abordée. Les différents intervenants, et à partir de la tribune de la salle de conférence du palais de la culture Malek Haddad, ont aussi averti contre la déperdition de ces vestiges du passé qui, depuis la nuit du temps, sont manipulés telle de la marchandise et troqué contre de l’argent, comme pour n’importe quel produit de consommation. Le trafic des objets archéologiques n’est pas une vue de l’esprit. C’est une réalité corroborée par des statistiques rendus publics par les intervenants relevant des services de la gendarmerie. Eu égard à leurs communications, axées principalement sur la protection du patrimoine culturel et la lutte contre le trafic archéologique, il sera fort aisé à tout un chacun de saisir l’ampleur de ce marché et de ses ramifications. C’est ainsi que les autorités concernées ont dressé un tableau sur l’évolution des modes opératoires dans les réseaux de trafic des vestiges archéologiques. La technologie aidant, le recours à la toile du Net pour la prospection d’acquéreurs potentiel est devenue légion. Des pratiques qui permettent l’accès à des sites spécialisés pour présenter les produits dérobés et, à l’issue, l’établissement de contact avec des réseaux internationaux, parfois très organisés. Les brigades de protection du patrimoine, créées il n y a pas si longtemps, ont dû aussi adapter leur stratégie de lutte anti trafic. Les premières démarches consistent à classer ces sites et de les mettre sous contrôle, par des moyens technologiques sophistiqués, permettant «d’infiltrer» les communications et de localiser les sources émettrices. C’est ainsi que durant le 1er trimestre de l’année dernière, plusieurs «offres» de transaction par le réseau Internet ont été interceptées à travers plusieurs wilayas. Ce qui a permis d’appréhender plusieurs trafiquants impliqués dans de multiples affaires. La mise hors d’état de nuire de ces derniers a abouti à la récupération de quelque 300 pièces archéologiques datant des empires romain et ottoman, d’une dizaine de statuettes et des pièces de monnaie anciennes.
Campagne de prévention contre le kyste hydatique
Les brigades vétérinaires mobilisées
A quelques jours des fêtes de l’Aïd, les services vétérinaires de la wilaya ont mobilisé 35 brigades en charge d’une campagne de prévention contre la maladie du kyste hydatique. Cette pathologie qui se développe dans le foie ou le poumon de plusieurs mammifères est transmissible à l’homme et représente un réel danger sur sa santé. Les brigades en question veilleront à l’inspection sanitaire des troupeaux mis à la vente depuis le dix du mois en cours sur des sites répertoriés par les communes ou sur les marchés à bestiaux. Informer le citoyen sur les risques encourus dans le cas de bêtes contaminées par le kyste hydatiques ou par d’autres zoonoses est actuellement le fer de lance de l’ensemble de la corporation des vétérinaires. Dans cette optique, l’association des vétérinaires Errazi, a organisée, au courant de la semaine écoulée, une journée d’étude autour de cette problématique. Les communicants ont appelé à une action pluridisciplinaire qui impliquerait les ministères de la Santé, de l’Education et de l’Agriculture dans une stratégie de prévention contre tout type d’infection transmissible à l’homme. La prévention, a-ton rappelé, demeure le seul moyen pour préserver la santé collective et épargner aux pouvoir publics des dépenses faramineuses en matière de traitement qui se chiffrent à des milliards de centimes pour chaque malade. Selon l’une des intervenantes, Constantine est la deuxième wilaya à l’EST du pays en matière de cas avérés. A travers les chiffres présentés, il sera porté à notre connaissance que 58% des patients traités au niveau du centre hospitalo universitaires Benbadis proviennent des wilayas limitrophes. Et à elle de préciser que cette pathologie est en permanente régression depuis quelques années, ce qui n’empêche pas le maintien du cap de la vigilance et la multiplication des campagnes de sensibilisation. Parmi les recommandations sur lesquelles d’aucuns insisteront, est l’immolation dans les abattoirs sous l’œil et le contrôle des médecins vétérinaires. Aussi, de se défaire de certaines pratiques à risque comme celle de jeter l’organe atteint dans les poubelles au lieu de l’enterrer dans une fosse assez profonde.
Espaces verts … La ville aura son parc citadin
Constantine sera dotée dans un avenir proche d’un parc citadin, implanté sur le plateau d’Ain El Bey. Les études préliminaires étant achevées, selon les déclarations des responsables, cet espace de détente et de loisirs prendra naissance sous peu sur une superficie avoisinant les trente hectares. Inscrit au premier trimestre 2008, ce projet que les Constantinois attendent avec impatience, serait en principe réalisable en vingt quatre mois. La première étape de réalisation de ce projet consistera à mettre en place un rideau de verdure doublé de palissades et d’une ceinture sur six hectares d’une variété d’arbres d’agrément et forestiers comme le pin d’Alep, l’acacia, l’eucalyptus et le chêne-liège. Le second volet de l’opération se traduira par le reboisement de plusieurs hectares, l’aménagement d’une aire gazonnée de 10 ha, d’un pont en bois s’étendant sur 420 m, d’une dizaine de passerelles permettant de passer d’un espace à autre, de petits kiosques en bois et de cafétérias. L’aménagement du parc citadin s’inscrit, a-t-on précisé, dans le cadre d’une double ambition : créer un lieu de détente pour les familles et valoriser l’image urbaine de la ville des Ponts en matière d’espaces verts. Ce projet se présente comme une aubaine pour une ville qui souffre d’un manque cruelle d’espaces verts et de lieux de détente.
Bilan judiciaire
Plus de 20 mille affaires traitées
L’ouverture de l’année judiciaire, cette semaine, a été l’occasion pour publier le bilan des affaires traitées par la cour de Constantine. C’est ainsi que l’on apprendra que la juridiction constantinoise, qui regroupe aussi celle de la wilaya de Mila, a été dotée de matériels technologiques de pointe, pour un meilleur fonctionnement. Aussi, ses services se sont renforcés par l’apport de 500 nouveaux juges et que le recrutement de 450 autres se fera annuellement. S’agissant du bilan, il en ressort que les différents tribunaux ont statué sur 20.022 dossiers, dont le traitement a atteint 77,55%. Et seules 575 restent pendantes. Concernant le volet pénal, le nombre d’affaires s’élève à 66.804 avec un taux de règlement de 90%. Au niveau de la cour, le traitement des 6.665 affaires a atteint le taux de 71,42%. Les 13.814 autres relevant du registre pénal ont été réglées à hauteur de 87,93%. L’exécution des décisions de justice a été effectuée à hauteur de 99,75% concernant 3.535 affaires civiles.