Les concepteurs du tramway de Sétif ont donc prévu, dans leurs études, un tracé qui touchera aussi bien le centre-ville où la densité de la population est des plus importantes, que les zones périphériques de la cité.
Prévu pour entrer en service en 2015, le tramway de Sétif dont le coût global avoisine les quelque 37 milliards de dinars, figure parmi les projets structurants les plus importants de la capitale des Hauts-Plateaux eu égard à l’impact qu’aura ce moyen de transport sur la fluidité de la circulation urbaine et les déplacements des habitants tout comme d’ailleurs le mégaprojet foncier «La Colombe» de Sétif dont les études techniques du projet initié par la wilaya de Sétif dans sa projection à l’horizon 2020, ont atteint une étape «avancée».
Le tramway de Sétif est en bonne voie, c’est ce qui ressort de la dernière décision d’attribution Samam le mieux placé, a-t-on appris, selon les résultats de l’évaluation des offres techniques et financières au lendemain de la clôture de la mission du bureau d’étude franco-belge dans le domaine de l’étude de faisabilité du tramway de Sétif qui aura duré près de deux années. Les partenaires de ce grand projet étant, les représentants du ministère des transports, le bureau d’étude franco-belge et le comité de suivi des grands projets de la wilaya. C’est ainsi que cette étape concerne l’étude de la première grande ligne de 15 km qui constituera « l’épine dorsale » du parcours puisqu’elle desservira les quartiers denses en population de l’est de la ville avant de rejoindre le 2e pôle universitaire d’El-Bez (ouest de Sétif). La deuxième ligne reliera, pour sa part le 3e pôle universitaire à l’est, les quartiers à forte densité de population en cours de réalisation au nord-est de la ville et les cités situées en zone Sud « avec une correspondance qui permettra d’assurer une liaison interuniversitaire ». D’une longueur de 8,7 km, la 3e ligne reliera le futur centre urbain de Gaoua au centre-ville où est concentré le plus gros des administrations et des services. Les concepteurs du tramway de Sétif ont donc prévu, dans leurs études, un tracé qui touchera aussi bien le centre-ville où la densité de la population est des plus importantes, que les zones périphériques de la cité. Les rames de 45 mètres de long, et qui circuleront à une « vitesse commerciale » de 19 km/heure en moyenne, auront, selon les conclusions du bureau d’études, une capacité de transport de 5 mille passagers par heure. Il a également mis l’accent aussi sur la nécessité d’éviter la fontaine de Aïn El-Fouara qui fait partie du « patrimoine bâti » de la ville.
«La Colombe» est aussi un projet ambitieux s’il arrive à se concrétiser sur le terrain pour faire du chef-lieu de wilaya une «métropole de dimension internationale», en rapport avec son rang de carrefour régional et son importance économique nationale. Plus de 200 hectares ont été réservés à ce projet qui sera implanté à l’entrée est de Sétif, non loin de la zone El-Hidhab, qui constitue le nouvel étalement urbain de la ville de Sétif où des dizaines de milliers de logements et d’équipements publics s’y réalisent dans le cadre des deux programmes quinquennaux 2005-2009 et 2010-2014. « La Colombe » comportera un hôtel cinq étoiles, un centre d’affaires, un grand complexe culturel, des logements hauts standing, des cités financières, un Palais des congrès et une gare intermodale de « modèle inédit en Algérie», selon les concepteurs du projet à Sétif. Le projet est composé en cinq pôles constitués d’un espace d’échanges et de commerce de 27 ha, appelés à contribuer à l’amélioration du paysage urbain de l’entrée de la ville, d’une cité culturelle et d’animation étalée sur 36 ha, et d’un pôle tertiaire implanté sur 72 ha composé essentiellement d’immeubles, de bureaux et de sièges de sociétés et de banques, de grands espaces de détente ainsi que d’un pôle d’intégration de l’université Ferhat-Abbas sur 18 ha.
Programme quinquennal 2010-2014
Une enveloppe de 338 milliards de dinars pour la wilaya
Le wali de Sétif, Abdelkader Zoukh, a, au cours de sa première rencontre avec les membres du l’exécutif, cadres de wilaya, exhorté ses collaborateurs à redoubler d’efforts afin de répondre aux attentes de la population et traduire ainsi dans la réalité les grands objectifs des programmes initiés par le président de la République. Une première rencontre qui a permis au nouveau wali de Sétif d’annoncer la couleur à travers une intervention franche et directe, marquée par des instructions et des orientations très fermes, allant dans le sens de la bonne exécution de la démarche à suivre dans le cadre de son programmes de développement local. M. Abdelkader Zoukh n’a pas manqué à ce sujet de mettre en exergue les efforts déployés par l’Etat et toutes les opportunités offertes à cette « grande wilaya » du pays tout en insistant sur la nécessité pour chacun, dans la mission qui lui est assignée, d’œuvrer par là même en toute conscience, sans relâche pour « apporter sa contribution dans le cadre d’une œuvre collective », dira-t-il, tout en insistant sur les efforts « d’apporter un plus à cette wilaya » et répondre ainsi aux aspirations qui animent nos citoyens, là où ils se trouvent, même dans les coins les plus reculés. Des affirmations que le nouveau wali de Sétif a reprises lors de sa première rencontre avec la presse locale, jeudi dernier, à l’occasion de la commémoration du 48e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale algérienne sur la télévision et la radio. Au cours de cette rencontre, le wali a fait état de la solidarité qui devrait être animer tous les responsables de la wilaya, à tous les niveaux et constituer ainsi un élément fort dans la stratégie de l’application du programme présidentiel sur le terrain opérationnel. La bureaucratie qui n’est pas en reste puisque le chef de l’exécutif a mis l’accent sur ce point sensible qu’il décide de « combattre ». « Tous les moyens nécessaires seront mis en œuvre pour lutter contre ce fléau », a-t-il dit mais aussi non sans ménager d’efforts pour y mettre un terme. « Nous livrerons une lutte sans merci à ce phénomène », a-t-il dit en substance. Dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie du citoyen c’est en priorité l’habitat qui occupe une place prépondérante dans la politique locale du nouveau wali qui a réitéré devant les journalistes le message qu’il a développé devant l’exécutif quelques jours auparavant. « En sus de l’évolution des différents programmes de réalisation de logements, je veillerai particulièrement à lutter contre le phénomène des bidonvilles », ce qui est une affirmation qui annoncera l’installation prochaine d’une « cellule technique » au niveau de la wilaya composée, entre autres, d’architectes, aménagistes et de paysagistes ayant pour tâche de réfléchir et d’agir dans la concrétisation de l’habitat l’amélioration des sites urbains. « Le citoyen au même titre que l’administration est appelé à contribuer à cet aspect d’embellissement urbain », a-t-il dit aux journalistes.Outre cela, dans le même le volet inhérent au secteur de l’habitat, Abdelkader Zoukh, a promis « d’atténuer » considérablement la crise de logement à Sétif grâce au programme quinquennal 2010-2014 où 71 mille unités sont inscrites au profit de la wilaya de Sétif. Mais au préalable le nouveau wali a montré sa volonté a se « débarrasser » d’abord des retards administratifs accumulés au niveau des daïras, citant à titre d’exemple l’attribution « au plus vite » des 3.650 logements socio-locatifs en souffrance. Enfin, concernant les autres secteurs, le nouveau wali a promis d’établir un calendrier de rencontres avec les différents directeurs de l’exécutif afin de « mesurer » de plus près l’importance des problèmes. La wilaya de Sétif s’est vu attribuer au titre du programme 2010-2014, une enveloppe de 338 milliards de dinars, constituant près du double de ce qui lui a été attribué les années précédentes.
Le 2e Festival du film-documentaire décrié pour fraude
La clôture du 2e Festival du film documentaire de la ville de Sétif sous l’égide de l’APC, où la manifestation artistique et culturelle qui avait prévu un programme de projection de 12 courts métrages, a laissé des traces d’amertume parmi le groupe des participants à l’issu du résultat final du jury. Alors que tout le monde s’attendait à la consécration de l’œuvre du producteur réalisateur Nouredine Mayouf, dont le thème du documentaire est centré sur le football en tant que phénomène social, tout en faisant appel à différentes personnalités nationales du football ainsi qu’à d’autres personnes issues de couches sociales variées, ce qui a permis de susciter une attention particulière du public venu nombreux dans la salle du théâtre communal, c’est un autre film de 32’ qui a été récompensé et primé de la somme de un million DA. Les participants ont été indignés au vu du résultat imputant la défaillance technique au jury qui n’a pas évaluer l’œuvre ni su apprécier sa source. Le participant Nouredine Mayouf dira à ce sujet que la copie du film émane du patrimoine de l’ENTV, ce qui est « condamnable » et même « censuré » dans ce genre de compétition. Enfin, l’impression générale qui s’est dégagé au terme de ce Festival, à ses débuts Sétif, a été marquée les appréhensions de l’interdit et de la fraude. Mais ce qui est reproché aussi aux organisateurs c’est la désignation d’un jury ne figurant guère dans le domaine de la corporation du cinéma ni dans la réalisation cinématographique.
1er salon national de la philatélie
L’association « Fouara Philatélie » organise du 1er au 4 novembre le premier Salon national de la philatélie à la salle des fêtes de l’APC de Sétif. Cette manifestation, unique en son genre, regroupe des philatélistes de 22 wilayas du pays. Ce rendez-vous verra l’exposition des anciens timbres postaux et cartes postales. Il s’agit d’un évènement qui coïncide avec les festivités officielles du 1er novembre mais que les organisateurs comptent l’instaurer en tant que rendez-vous annuel, afin de promouvoir la philatélie jusque-là méconnue dans le monde culturel à Sétif.