Cette année a été marquée par l’inauguration de l’Institut d’enseignement professionnel d’El-Eulma, qui a été retenu comme l’un des quatre établissements pilotes au niveau national pour l’enseignement professionnel.
Dans le cadre du vaste programme d’inscription de près de 25 mille stagiaires à Sétif au cours du quinquennal 2010- 2014, où 10.920 nouveaux stagiaires ont rejoint les centres de formation et Instituts à l’ouverture de la session d’octobre 2010, cette année a été marquée par l’inauguration de l’Institut d’enseignement professionnel d’El-Eulma, qui a été retenu comme l’un des quatre établissements pilotes au niveau national pour l’enseignement professionnel. Il s’agit d’une structure qui a accueilli cette année plus de 600 élèves qui entament, pour la première fois, un nouvel itinéraire de formation, entrant dans le cadre de la réforme du secteur, au même titre que les instituts de Ali-Mendjeli, à Constantine, de Batna et de Béni Mered, dans la wilaya de Blida. Selon les explications fournies par le directeur de la formation et de l’enseignement professionnels, cet établissement a pour mission de dispenser, en régime interne et externe, un enseignement de qualité destiné aux élèves de 4e année moyenne admis ainsi qu’à ceux de 1re année secondaire qui souhaitent une réorientation. Les élèves stagiaires de cet établissement sont répartis sur trois filières de formation professionnelle, conformément aux nouveaux projets du secteur inscrits dans le cadre du projet de la loi de finances 2011 et du second programme quinquennal 2010-2014, à savoir l’option installation et maintenance des systèmes énergétiques, froid et climatisation, maintenance des équipements industriels et techniques de l’électricité. Outre cela, l’institut offre deux cycles de formation de quatre semestres, sanctionnés par un diplôme d’enseignement professionnel (DEP) de 1er et 2e degrés avec la possibilité pour les titulaires du DEP2 de préparer, en 18 mois, le diplôme de technicien supérieur de la filière choisie. Sétif, qui est considérée parmi les wilayas les plus avancées dans le domaine de la formation professionnelle, compte un Institut de formation et d’enseignement professionnels (IFEP), un Institut d’enseignement professionnel (IFP), trois Instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP), 26 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA), une direction régionale du Centre national d’enseignement professionnel à distance (CNEPD) et 19 écoles privées de formation professionnelle. Le secteur compte au total 686 formateurs, dont 91 professeurs spécialisés d’enseignement professionnel de premier niveau, 146 professeurs spécialisés d’enseignement professionnel de 2e niveau, 345 professeurs d’enseignement professionnel, 16 conseillers d’orientation et 88 enseignants contractuels dans le cadre du système de pré-emploi. Dans ce domaine, le nouveau projet du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, qui prévoit des mesures visant l’augmentation des bourses des stagiaires du niveau 5 et la création d’une nouvelle bourse pour tous les stagiaires du secteur, s’engage aussi au règlement de la situation administrative du personnel, ce qui a conforté le staff pédagogique, notamment à l’issu de la dernière visite du ministre à Sétif qui a coïncidé avec la rentrée du 17 octobre dernier.
Mécanicien, un dur métier mais qui noue les contacts
Dans une société où la voiture occupe une place de plus en plus importante — les chiffres officiels avancent que le parc automobile national a augmenté de 200 mille véhicules neufs et d’occasion supplémentaires en 2009 — et où les véhicules qui ont plus de 20 ans d’âge représentent 57,42% du parc auto national, le mécanicien, le maillon essentiel de l’industrie automobile est appelé à se former aux nouvelles technologies (électronique et électricité). Pour le jeune Tarek, les compétences nécessaires pour exercer ce métier, il les a acquises suivant l’évolution des nouveaux équipements électroniques (système ABS, ordinateur de bord, GPS, airbags…). Car en fait Tarek incarne le « mécano » d’antan qui fait place aujourd’hui au « technicien de maintenance automobile ». Mais pour Tarek, l’apprentissage se fait sur le terrain de la pratique, car pour son cas, il est rapidement passé au métier de réparation des quatre roues dès l’âge de 15 ans, comme apprenti, « par passion », nous explique-t-il. « Je m’intéresse depuis longtemps au secteur de l’automobile car j’aime les voitures », nous assure ce jeune mécano qui a acquis les connaissances de la mécanique et le sens du contact et des relations humaines grâce à l’encadrement d’anciens mécaniciens des plus connus à Sétif. « Pour exercer le métier de mécanicien automobile, on m’a appris à être toujours attentif à ce que l’on fait », raconte Tarek, non sans faire l’éloge du métier et des qualités indispensables acquises, aux côtés des professionnels. Mais là, l’humeur du jeune mécanicien, change, car il « déplore » la mentalité des jeunes apprentis qu’il a accueillis mais qui ne résistent pas à la rigueur de la tâche. « Ce sont des jeunes orientés vers le gain facile et le luxe qu’ils observent autour d’eux, dans la société », commente-t-il. « Les temps ont changé », regrette Tarek. Au temps où j’ai débuté le métier, l’on se contentait bien de ce que l’on gagne en attendant des jours meilleurs. Même chez l’artisan garagiste, où il était salarié, Tarek a appris les règles du métier, et l’autosatisfaction. « Les week-ends constituaient pour moi des moments intenses de joie », commente Tarek qui est père de deux enfants. Et aussi, ajoute-t-il, les heures de fermeture de l’atelier étaient sacrées. Car tout en rapportant fièrement les propos de ses maîtres, il dira que « celui qui veut gagner dans la vie, ce n’est pas après les heures de travail ». Ce sont là des références qui sont restées immuables, gravées dans sa mémoire. En véritable « médecin » des voitures, Tarek travaille souvent dans une position physique inconfortable pour accéder aux différents organes du véhicule dans l’odeur d’essence et d’huile. Il démonte, contrôle, répare et règle aussi tous les systèmes mécaniques du véhicule. Il répare des automobiles de marques différentes. L’échine courbée sous le capot, il assure l’entretien (vidange du moteur, examen de l’usure des pièces…) et la réparation de tous les types de véhicules. Véritable chirurgien de la mécanique, il détecte également les pannes et effectue les réglages nécessaires
Mais en sus des connaissances de la mécanique et de l’électricité, Tarek possède le sens du contact et des relations humaines… Il est aussi apprécié par sa clientèle, car il est souvent amené à rencontrer le client pour le conseiller, pour présenter les travaux effectués ou expliquer le fonctionnement d’un équipement.
L‘allocution
attendue du wali
à l’APW
La troisième session ordinaire de l’assemblée de wilaya (APW), qui se tiendra aujourd’hui mardi, consacrera ses débats aux secteurs stratégiques de développement local dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014. Au lendemain de la première rencontre du premier wali de Sétif Abdelkader Zoukh avec l’exécutif et des chefs de daïra, il y a à peine quelques jours, où il s’est exprimé brièvement sur quelques points, c’est le discours du chef de l’exécutif devant l’assemblée élue qui sera attendu pour exprimer les perspectives de sa politique locale. En premier lieu, ce sont les débats sur le secteur de l’habitat dont le programme comporte la réalisation de 70 mille logements dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014 qui seront les plus attendus, si l’on se réfère à la déclaration du nouveau wali. « Je peux avancer que la crise du logement sera largement atténuée dans cette wilaya », a-t-il annoncé.
La mercuriale instable
C’est l’envolée subite des prix des fruits et légumes après l’accalmie relative qu’a connue le marché des fruits et légumes durant quelques jours seulement. Les prix, qui étaient à la portée de la ménagère, ont connu une nouvelle augmentation après les dernières pluies. Ainsi, dans certains endroits, la pomme de terre a connu une impulsion inattendue qui a atteint 45 DA le kilo, et cela quelle que soit la qualité du produit. De même, d’ailleurs, pour le piment qui était exposé à 60 DA durant plusieurs jours, il a atteint aisément la barre des 80 DA le kilo, alors que le prix de la tomate a doublé puisqu’elle est cédée actuellement à 60 DA. Même cas pour les oignons qui ont connu un bond inattendu en atteignant les 50 DA le kilo. Autant dire que la fluctuation du marché des fruits et légumes a fini par déstabiliser la bourse de la ménagère et susciter la déception des bourses sensibles. Car, en fait même du côté des fruits la tendance est identique à l’image des fruits de saison où le raisin oscille entre 100 et 120 DA le kilo et la poire entre 60 et 80 DA. Outre cela, les pommes importées (240 DA le kg) et la banane (130 DA le kg) demeurent au même
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