Le Midi Libre - Midi Est - Engouement pour l’eau minérale
Logo midi libre
Edition du 27 Novembre 2024



Le Mi-Dit

Caricature Sidou


Archives Archives

Contactez-nous Contacts




Les familles boudent l’eau du robinet
Engouement pour l’eau minérale
12 Octobre 2010

Depuis la saison estivale, la population guelmie jette son dévolu sur l’eau minérale qui est vendue comme des petits pains car la demande ne cesse de s’ accroître ces dernières semaines. Des pères de famille que nous avons abordés sont formels : ils préfèrent consentir une dépense supplémentaire d’environ deux mille dinars par mois et offrir une eau saine, agréable et pure à la maisonnée.

Le chef-lieu de wilaya peut se targuer de bénéficier d‘une alimentation satisfaisante en eau potable depuis la mise en service en 2004 de la station de traitement du barrage de Bou-Hamdane dont la capacité théorique est de 220 millions de m3. Abritant plus de 180 mille âmes, il dispose d‘une judicieuse plage horaire à la grande satisfaction des maîtresses de maison qui ont l‘opportunité  de vaquer aisément à leurs tâches ménagères.Toutefois, l‘abondance et la disponibilité de ce précieux liquide sont amoindries par sa qualité puisque l‘eau du robinet a un arrière goût qui altère sa saveur. Pour des raisons évidentes, les eaux stagnantes du barrage engendrent une couleur assez trouble après décantation. Cependant, les analyses sont formelles l‘eau est potable et aucun risque d‘intoxication n‘est encouru selon les responsables de l‘hydraulique, de l‘ ADE et de la DSP. Depuis la saison estivale, la population guelmie jette son dévolu sur l‘eau minérale qui est vendue comme des petits pains car la demande ne cesse de s‘ accroître ces dernières semaines. Le mode de vie a littéralement changé puisque, quotidiennement, des packs de bouteilles d‘eau minérale sont achetés par chaque famille et ce, quelle que soit sa condition sociale. Les supérettes, magasins d‘alimentation générale, centres commerciaux et boutiques proposent plusieurs marques d‘eau minérale sachant qu‘un pack de six bouteilles coûte 120  dinars. Des pères de famille que nous avons abordés sont formels : ils préfèrent consentir une dépense supplémentaire d‘environ deux mille dinars par mois et offrir une eau saine, agréable et pure à la maisonnée. Selon des sources dignes de foi, les services spécialisés de l‘hydraulique s‘attèlent au niveau de la station de traitement du barrage aux fins de produire une eau de meilleure saveur.  

Assainissement les rangs du mouvement associatif
Pour le bien-être du citoyen
Dans le souci de rapprocher les citoyens et les responsables locaux, les pouvoirs publics avaient encouragé, au début des années 90, la création de comités de quartiers et de mouvements associatifs, dont les représentants devenaient des interlocuteurs incontournables. Dans ce contexte, ces organes agréés par les pouvoirs publics ont vu le jour au niveau de toutes les communes du territoire national. Lors des réunions périodiques avec les autorités locales, les présidents élus ou désignés par les habitants du quartier, de la cité ou de la mechta présentaient les préoccupations de la collectivité dans les volets cadre de vie, eau potable, gaz naturel, assainissement, électrification, équipements publics, etc. A la faveur d’un débat fructueux, des décisions sont prises à l’issue de ces rencontres. Durant des années, la fameuse commission communale d’attribution de logements sociaux à caractère locatif, présidée à l’époque par le président de l’APC, était convoitée par ces représentants de la société civile, censés apporter leur honnête contribution dans la confection des listes des bénéficiaires, puisqu’ils connaissaient les réelles conditions d’hébergement de ces derniers. Cette expérience citoyenne n’a pas survécu puisque des dépassements, des actes de favoritisme et de passe-droits ont été dénoncés par la population lors de l’affichage des listes. Conscient de ces lacunes, le ministère de l’Habitat avait, début 2000, modifié totalement la composante de cette commission dont la présidence échoit, désormais, au chef de daïra et les membres sont le maire de la commune, les représentants de la DAS, de l’OPGI et des anciens moudjahidine. Le représentant de la société civile n’est plus membre à part entière pour des raisons évidentes. Cependant, il est logique de séparer le bon grain de l’ivraie car des représentants du mouvement associatif se sont contentés d’exercer sereinement et loyalement leurs prérogatives consultatives. En revanche, certains d’entre eux ont saisi cette opportunité pour ébaucher des relations privilégiées avec les commis de l’Etat qu’ils harcelaient souvent pour décrocher des avantages matériels destinés à eux ou à leurs proches. Vomis par la population qui condamne ces agissements malsains, ils n’éprouvent aucune gêne à magouiller à des fins lucratives. Ces gens-là ne représentent que leur propre personne car leur mandat a expiré depuis des lustres et l’administration est en droit d’exiger le renouvellement des comités de quartiers. Ces opportunistes attendent de pied ferme le nouveau wali car ils ambitionnent de s’attirer sa sympathie et sa confiance pour poursuivre leurs actions mesquines et délictuelles. Un grand coup de balai permettrait d’assainir les rangs de la société civile qui recèle, heureusement, des citoyens intègres, compétents et dévoués qui sont disposés à apporter leur modeste contri-bution aux autorités locales !

Sécuriser les entrées et sorties des élèves
Des parents préfèrent accompagner leurs enfants à l’école et les attendre matin et après-midi au moment de la sortie des classes, car les risques encourus ne sont pas à négliger.  Depuis la rentrée des classes, il est quotidiennement enregistré un attroupement au niveau des établissements scolaires en général et des écoles primaires en particulier. En effet, des proches se font un plaisir d’escorter leurs enfants inscrits en cycle préparatoire , et aux premières années de l’enseignement élémentaire pour les protéger  d’éventuels aléas et à défaut de véhicules personnels, ils se déplacent à pied.
Cette situation crée des encombrements aux abords des écoles et certains chauffards n’hésitent pas à affoler et apeurer les petits bouts de chou et leurs parents. D’autre part, des bandes d’énergumènes en quête de larcins et délits rôdent dans les parages, à la recherche d’innocentes petites victimes sans défense. Pour des raisons indéterminées, les plaques de signalisation " Attention école ", " Cédez le passage aux enfants " ont disparu de l’environnement, suscitant l’angoisse légitime des parents qui appréhendent des accidents mortels . Dans ce contexte, des mamans et des papas saisissent cette opportunité pour lancer un appel pressant aux autorités locales afin de prendre en charge leurs doléances. L’affectation de policiers ou de gendarmes aux abords des établissements scolaires est une requête citoyenne pour protéger nos enfants qui sont l’avenir de la nation. Un déclic salvateur est donc attendu et ce, dans l’intérêt général.

Augmentation du nombre de postulants au crédit "Rfig"
L’augmentation continue du nombre d’agriculteurs postulant au crédit "Rfig" à Guelma constitue l’un des indicateurs de bonne santé de l’agriculture, a estimé la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR). Au total, 274 dossiers de prétendants à cette forme de soutien ont été déposés, la semaine dernière, au niveau des guichets uniques ouverts dans la wilaya de Guelma en prévision de la campagne labours-semailles. Le nombre d’agriculteurs bénéficiaires de ce crédit "est appelé à augmenter considérablement, cette année, par rapport aux exercices précédents", a affirmé le chargé des crédits à l’agence BADR de Guelma, en marge de la célébration de la Journée nationale de vulgarisation agricole tenue à l’Institut technologique moyen agricole (ITMA). Cette tendance est "le fruit de la confiance née entre les agriculteurs et la banque durant les deux dernières années", a-t-il souligné, en rappelant que 712 crédits Rfig ont été accordés, l’année écoulée, au niveau des trois guichets de Belkhir, Oued Zenati et Bouchegouf, pour un montant total de 530 millions de dinars contre seulement 270 millions de dinars l’année précédente. "La grande majorité des agriculteurs débiteurs ont honoré leurs dettes dans les délais", a ajouté ce responsable, faisant savoir qu’un quatrième guichet a été ouvert, cette année, pour les régions de Aïn Mekhlouf et de Tamlouka, connues pour leur vocation éminemment céréalière. La BADR contribue également au financement d’autres activités agricoles, dont les cultures de la tomate industrielle et de la pomme de terre, l’aviculture et la production des aliments de bétail, a ajouté le même cadre.

Par : Hamid Baâli

L'édition du jour
en PDF
Le Journal en PDF
Archives PDF

El Djadel en PDF
El-Djadel en PDF

Copyright © 2007 Midilibre. All rights reserved.Archives
Conception et réalisation Alstel