Les marchands, sans aucun scrupule, ont doublé les prix des fruits et légumes, au grand dam des consommateurs laminés par des dépenses faramineuses durant le mois de ramadan, les fêtes de l’Aïd El-Fitr et la rentrée des classes. Les fruits sont, eux aussi, logés à la même enseigne.
Comme à l’accoutumée, après le mois de Ramadhan et l’Aïd El-Fitr, les marchés couverts offrent un spectacle désolant puisque les étals sont quasiment vides au grand dam des flots de potentiels clients à la recherche de légumes indispensables pour faire bouillir la marmite de la maisonnée. Les pères de famille éprouvent toutes les peines du monde à dénicher les légumes, à savoir les pommes de terre, tomates fraîches, haricots verts, oignons, poivrons, salade verte, piments, carottes, poireaux, navets, etc. En cas de disponibilité, les marchands ne vont pas avec le dos de la cuillère puisque les prix sont éhontément doublés au grand dam des consommateurs laminés par des dépenses faramineuses durant le mois de Ramadhan, les fêtes de l’Aid El-Fitr et la rentrée des classes. Les fruits sont logés à la même enseigne et à titre illustratif, le raisin de table est proposé à 160 dinars le kilogramme, les pêches à 180 DA, les pommes à 160 DA et les bananes à 140 DA le kg. Les Guelmis préfèrent recourir aux marchands ambulants qui sillonnent les rues et cités à bord de leurs camionnettes en proposant des melons et pastèques à des prix abordables, de belles figues de Barbarie à quatre dinars l’unité. D’aucuns n’hésitent pas à se rendre auprès des fellahs dans les mechtas pour acquérir des légumes frais à des tarifs raisonnables. De toute évidence, chacun use de mille et une astuces pour garantir des plats et des menus à bon marché. Dans ce contexte, la ménagère saisit cette opportunité pour confectionner des plats ordinaires à base d’haricots blancs, lentilles, pâtes et ce, dans l’attente de la disponibilité de légumes frais sur les stands et étals. De nombreux marchands de fruits et légumes ont pris l’habitude de procéder, après les fêtes de l’Aïd, à des travaux d’aménagements et de peinture de leurs boutiques. De ce fait, leurs locaux restent désespérément fermés au grand dam de leur fidèle clientèle privée de provisions nécessaires. Il est évident que durant cette période creuse, des commerçants peu scrupuleux, avides de gains faciles, n’hésitent pas à plumer le pauvre citoyen lambda. Ce phénomène récurrent perdure dans l’impunité totale et il faut faire preuve d’imagination et d’une somme de patience pour surmonter cet handicap !