Chaque année, le feu ravage des dizaines d’hectares à Souk-Ahras et à chaque fois les moyens adéquats pour venir à bout de tels feux font défaut à cause du caractère accidenté de la région.
La canicule qui sévit ces derniers jours sur la région de Souk-Ahras et qui a atteint 47°C a été à l’origine de plusieurs feux de forêt qui ont ravagé jusque-là une quarantaine d’hectares. A Henancha et plus exactement à la forêt El Mankoub, le feu qui a duré quatre jours a porté sur une zone forestière d’une superficie de 30 d’hectares malgré le combat acharné des sapeurs pompiers et des gardes forestiers, à Oued Lekhel et à El Feddane 5 et 9 hectares de forêt ont été successivement dévorés par le feu, à Ain Dalia le feu déclenché par une étincelle due à une moissonneuse a réduit toute une récolte céréalière en cendres malgré les efforts du fellah qui a failli y rester. Chaque année, le feu ravage des dizaines d’hectares à Souk-Ahras et à chaque fois les moyens adéquats pour venir à bout de tels feux font défaut à cause du caractère accidenté de la région. Combattre le feu avec les moyens de bord dans une région d’une superficie forestière de 99.497 hectares relève de l’imaginaire, en témoigne le feu déclenché la semaine écoulée dans la région de Ouled Mhamed (ouled Driss) qui avait duré toute une journée, avalant des dizaines d’hectares de pin maritime sans que personne puisse y accéder, car il est quasiment impossible de pénétrer dans cette zone accidentée et à pentes dangereuses. La solution réside donc dans le passage à l’utilisation de canadairs qui devient une nécessité si on veut protéger nos richesses forestières et protéger notre environnement de la pollution au CO2 qui à l’origine de l’effet de serre et des changements climatiques dont souffre notre planète. Aussi, les canadairs permettront de mieux surveiller nos forêts et d’agir dans un temps record, donc de maitriser le feu à son foyer avant qu’il ne se propage.
K M.