L’été dans l’antique Cirta aurait toutes les chances d’être apprécié tant la ville dispose de potentiels et d’atouts. Elle regorge de sites, monuments et vestiges dont les grottes des Ours et du Mouflon, sur le côté nord de Sidi M’cid. A une vingtaine de kilomètres du chef lieu, c’est le mausolée de Massinissa, implanté dans le village numide, à la croisée de deux voies importantes, celles de Cirta-Theveste et de Calama-Sétifis.
Avec une montée affolée du mercure durant ce mois de juillet, Constantine, tente, chaque jour, de sortir de sa torpeur afin d’offrir un cadre estival agréable à ses habitants. Mais ce pari reste difficile à remporter. Ceux qui disposent de moyens fuient ostensiblement ce chaudron vers des destinations plus clémentes sur le littoral. Et pourtant, il suffirait de très peu pour qu’elle rebondisse comme du temps où elle était la perle du royaume numide. L’été dans l’antique Cirta aurait toutes les chances d’être apprécié tant la ville dispose de potentiels et d’atouts.
Elle regorge de sites, monuments et vestiges dont les grottes des Ours et du Mouflon, sur le côté nord de Sidi M’cid. A une vingtaine de kilomètres du chef lieu, c’est le mausolée de Massinissa, implanté dans le village numide, à la croisée de deux voies importantes, celles de Cirta-Theveste et de Calama-Sétifis.L’extension urbanistique de la nouvelle ville du même nom lui a porté préjudice en matière de dégradation pendant longtemps avant qu’un programme de restauration ne lui soit imparti. A quelques encablures, précisément sur la RN 27, l’ancienne ville de Teddis trône majestueusement sur un ensemble de rochers durs, de grande hauteur. Selon les historiens et leurs récits, Teddis a reçu l’empreinte des civilisations libyque, punique, romaine, chrétienne et musulmane. D’autres monuments, à l’image des aqueducs, des bains de César, de la résidence de Salah Bey, méritent autant le détour. Sans oublier le palais du Bey Ahmed avec ses allées et son jardin
d’orangers. Sa restauration est dans sa dernière ligne droite et est ouverte au public depuis trois mois. La vieille ville à elle seule est un vestibule de beauté et d’art architectural. Evoquer ses quartiers centenaires et ses venelles réveille la nostalgie et titille la mémoire des souvenirs. Quoi de plus agréable que de sentir glisser sous ses pieds le pavé de Rahbet Essouf, Souika ou Sidi Djliss…Le cœur de la vieille ville n’a pas cessé de battre grâce au maintien des activités commerciales et artisanales perpétuées depuis des générations. Le plan de sauvegarde, en exécution partielle sur le site redorera le blason terni de cette « Casbah » et ne pourra que la rendre davantage attrayante.
Constantine, du haut de son rocher, a du mal à contenir le poids des hommes. A contrario, elle a réussi à préserver son histoire riche et plurielle. N’est-elle pas, par deux fois, ville millénaire ?