Dans le domaine de la lutte contre l’habitat précaire à Sétif, le dernier exemple en date est celui de la cité Diar Nakhla qui regroupe près de 500 familles et où l’ouvrage qui commençait à présenter des inquiétudes certaines ces dernières années a été entièrement démoli à la fin de l’année 2009 et l’ensemble des habitants relogés.
Quarante familles du bidonville de Bordj T’saouer ont été relogées la semaine dernière dans de nouveaux appartements érigés à Chouf Lekded, au lendemain de l’opération de recensement des familles qui a permis aux autorités locale de barrer la route aux opportunistes. L’initiative intervient au lendemain de la première opération de l’année 2010 par le relogement de 100 familles qui occupaient des logements dans une cité vétuste qui ne présente aucune commodité. C’est ainsi qu’après la démolition du bidonville, les 100 familles furent acheminées vers des logements flambants neufs sur les hauteurs de Chouf El Keddad à proximité de l’université El Bez. Dans le domaine de la lutte contre l’habitat précaire à Sétif, le dernier exemple en date est celui de la cité Diar Nakhla qui regroupe près de 500 familles et où l’ouvrage qui commençait à présenter des inquiétudes certaines ces dernières années a été entièrement démoli à la fin de l’année 2009 et l’ensemble des habitants relogés. Selon le chef de daïra de Sétif, dans de pareil cas, "le traitement des dossiers n’est pas sans poser des problèmes majeurs au niveau de l’administration" car les habitants étant bénéficiaires de la loi de la cession des biens de l’Etat, un seul logement est occupé par plusieurs familles. Selon lui, "il aura fallu engager des enquêtes minutieuses par services de la daïra afin de d’établir avec exactitude la liste des bénéficiaires nécessiteux". Pour rappel, des opérations similaires de 800 logements et de 64 logements ont été entreprises en 2004 et en 2006 dans le domaine de la démolition du vieux bâti et l’éradication de l’habitat précaire. Dans le domaine du programme LSP qui concerne l’année 2010, on apprend que le nouveau programme de logement connaît des avancées considérables. La tranche qui vient d’être lancée concernant une première liste de 700 bénéficiaires a été dégagée sur les 1 000 logements devant être réalisés par l’AADL. Dans le même cadre, les services de la commission de la daïra chargée de l’étude des dossiers ont eu à rejeter 10 mille dossiers sur les 25 mille déposés au niveau de la daïra. Pour le programme des 600 logements FNPOS inscrits à Sétif, les souscripteurs attendent leurs clés depuis l’année 2005. Le programme de logement lancé depuis plus de douze années à Sétif peine à répondre aux attentes des demandeurs sous le poids de « procédures de mise au point, de réglage du dispositif et d’assainissement des listes ». Si l’on se réfère aux déclarations antérieures du président de la commission d’attribution de logements et membre du secrétariat de l’UGTA, la procédure de présélection des bénéficiaires devait prendre fin en 2006. Mais c’est la lourdeur dans le traitement des dossiers des souscripteurs qui est constatée au niveau de la commission de validation des dossiers de wilaya, alors que les logements achevés depuis plusieurs années menacent de dégradation. Mais face au caractère occulte de la procédure de traitement des dossiers sous les pressions syndicales de l’UGTA, l’on apprend que le groupe des souscripteurs vient de saisir le wali sur la situation qui prévaut dans le programme de logements FNPOS. Et, même au moment de la livraison la dernière tranche des 29 mille logements entrant dans le cadre du programme national de 1 million de logements LSP à laquelle a assisté le ministre de l’Habitat Nouredine Moussa, les logements FNPOS n’étaient pas, encore une fois, concernés. Pour rappel, le Fonds de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) est alimenté par les cotisations fixées sur la base d’un pourcentage de base de 0,5% calculé sur le salaire et dont 0,1% cédé à la CNAS. Une véritable banque à vocation sociale qui propose aux travailleurs souscripteurs l’accès au logement avec un montage financier (aide FNPOS, aide CNL, apport personnel).