Le téléphérique, qui a été complètement rénové à grands frais avec l’argent du contribuable en 2007, connaît une détérioration des cables électriques dont la réparation revient, selon les clauses du cahier des charges en vigueur, à la société française ayant assuré les travaux de réalisation et qui reste liée par contrat dans la prise en charge du volet maintenance.
Depuis le 10 mars dernier, les habitants de Séraïdi souffrent le martyre en raison de la panne du téléphérique, qui assurait plus de 50% du transport en commun vers la ville d’Annaba.
Cet état de faits a généré une véritable crise pour les déplacements des citoyens facilités naguère par ce genre de transport rapide et pratique. Dans une pétition ouverte à l’initiative du Comité de quartiers, il est expressément demandé aux autorités, le wali en tête, «de remédier en urgence à la remise en service des télécabines du seul téléphérique existant dans la wilaya, pour mettre un terme au calvaire des milliers d’Annabis qui quotidiennement éprouvent les pires difficultés pour rallier le chef lieu de wilaya ou se rendre dans la ville de Séraidi, en raison du débordement des seuls moyens de transport disponibles». Selon un cadre des services techniques de la commune d’Annaba le téléphérique, qui a été complètement rénové à grands frais avec l’argent du contribuable en 2007, connait une détérioration des cables électrique dont la réparation revient selon les clauses du cahier des charges, en vigueur toujours, à la société française ayant assuré les travaux de réalisation et qui reste liée par contrat dans la prise en charge du volet maintenance. Une autre version, affirme que ce sont les coûts de réparation exorbitants, établis par un devis de l’entreprise française, qui seraient la cause des tergiversations et du retard dans cette opération.
D’aucuns s’interrogent sur les causes réelles de ces pannes à répétition puisque selon le même cadre, le téléphérique a accusé déjà trois pannes successives au courant de cette année.
Contacté à ce sujet, le P/APC de Séraidi a préféré ne pas s’exprimer sur le sujet, prétextant que le dossier est traité par les services compétents de la direction technique. En attendant, c’est vraiment le ras-le-bol des citoyens qui attendent avec impatience une réponse appropriée à leur pétition.