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Souk-Ahras, tourisme
Opportunités cherchent investisseurs
31 Mai 2010

L’absence d’inrastructures d’accueil à Souk-Ahras constitue un handicap majeur pour tout projet de développement des secteurs de la culture et du tourisme.

La wilaya de Souk-Ahras est une wilaya touristique par excellence. Elle a été, en raison de sa position stratégique, le carrefour des civilisations numide puis romaine et enfin berbère, elle a été le lieu d’accueil des fortifications militaires (Madaure, Tifech, Khemissa). On y retrouve le circuit touristique et culturel "Saint-Augustin" qui abrite son olivier au chef-lieu de wilaya ainsi que le site romain de Madaure à M’daourouche érigé sous le règne de Vespasien, dont l’université en son temps a été la plus grande et la plus connue du continent africain, sans oublier le site numide de Thubercicus Numidarum à Khemissa avec sa piscine, son forum et surtout son theatre semblable à celui de Timgad.
Ces cités antiques sur lesquelles plane encore l’esprit de grands noms  Apulée de Madaure le romancier Maximums le grammairien, Sainte Christine la martyre ou Saint Augustin connu pour ses œuvres La cité de Dieu et Les confessions), des noms qui attestent, vingt siècles après, du génie architectural de l’époque.
A noter que tous ces sites sont dans un parfait état de conservation. Dans la commune de Zouabi se trouvent encore des peintures rupestres géantes, vieilles de 7 mille ans, mises au jour en 1892 par le chercheur français Barnelle.

Le tourisme thermal
Pour les amateurs du tourisme thermal la wilaya de Souk-Ahras leur propose deux sources aux vertus thérapeutiques incontournables. La première (Hammam-Zaid), située dans la commune de Ouled Driss, attire quotidiennement des centaines de familles de Souk-Ahras et des wilayas limitrophes pour des cures et se détendre, d’où la nécessité de la réalisation d’un complexe thermal, à l’image de celui de Khenchela (Hammam Essalihine).
La seconde (Hammam Tassa) située dans la commune de Ouillen est plus connue pour ses bienfaits sur la peau, le seul inconvénient est l’absence de commodités (cafés, restaurants…) ce qui pénalise, un tant soit peu, le visiteur.
Pendant les vacances et les jours fériés les Souk-Ahrassiens se ruent vers ces lieux de détente que leur offre la nature en l’absence de parcs de loisirs, des lieux qui avec un minimum d’investissement offriront aux familles en particulier et aux touristes en général des lieux de détente et de loisirs inégalables.
A l’ouest, les opportunités d’investissement touristique aux abords du barrage Aïn Dalia sont importantes et prometteuses, en témoignent les dizaines de familles qui s’y dirigent chaque soir pour se relaxer et changer d’air après une dure journée de travail, d’ailleurs, l’idée est étudiée par les responsables du secteur en vue d’une relance économique et touristique dans la région.
Au Sud, plus exactement entre Taoura et M’daourouche se dressent les sept lacs de Burgas qui offrent au visiteur un climat sain, une vue paradisiaque et un lieu de détente digne des meilleurs au monde.

Micro-climat
Les différents sites climatiques, les forêts denses et luxuriantes qui couvrent 29% de la superficie de la wilaya, les montagnes aux altitudes variants entre 1.260 et 1.400 mètres offrent aux sportifs l’endroit idéal pour toute préparation précompétitive et aux amateurs du tourisme climatique et de montagne une multitude de potentialités qui ne demandent que la mise en place d’infrastructure d’accueil et quelques canaux pour commercialiser le produit.
D’ailleurs le choix de Aïn Sennour et Burgas, pour y installer un institut sportif pour le premier et vétérinaire au second n’est pas fortuit. Il y a lieu de signaler que la région de Souk-Ahras a été épargnée par une industrialisation sauvage (usines), ses paysages ont aussi été épargnés par l’avancée du béton, c’est l’une des régions à être restée vierge avec des paysages d’une réelle beauré, préservés de toute pollution, ce qui est en soi un facteur positif et un fait majeur.
Les communes de Aïn Zana et Hedada, à l’est du chef-lieu de wilaya et Mechroha au nord, avec leurs forêts denses et la multitude d’espèces animales et végétales qui font la diversité de sa faune et de sa flore a poussé la Direction du tourisme de la wilaya, selon son directeur Saïd Titah, à programmer deux zones d’expansion touristique à Aïn Zana, la premiere de huit cents hectares au lieu dit Fhiss et la seconde de six cents hectares à Ma Lahmar , une troisième de mille hectares à Kharouba (commune de Khedara) et une quatrième de mille cinq cents hectares au lieu dit Mghassel ( commune de Mechroha). Ceci dit, l’implantation d’un parc zoologique dans cette zone humide devient impérative.

Par : Kadour Mehri

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