Un jet d’eau édifié durant les années 90, place du 8-Mai 1945 au centre-ville, est devenu un dépotoir à ciel ouvert au grand dam des Guelmis qui assistent impuissants à la dégradation de l’environnement, puisque des individus peu scrupuleux n’éprouvent aucune gêne à y déverser leurs ordures et gravats.
Les pouvoirs publics ont consenti d’énormes sacrifices financiers dans le cadre de l’amélioration du cadre vie des citoyens et ce, par le biais de divers programmes. Ces louables efforts souffrent d’un manque, voire d’une absence totale d’entretien et de maintenance de la part des services compétents qui se dérobent à leurs obligations pour des raisons inexpliquées.
A titre illustratif, un jet d’eau édifié durant les années 90, place du 8-Mai 1945 au centre-ville, est devenu un dépotoir à ciel ouvert au grand dam des Guelmis qui assistent impuissants à la dégradation de l’environnement, puisque des individus peu scrupuleux n’éprouvent aucune gêne à y déverser leurs ordures et gravats ou à s’y soulager impunément. Les autres jets d’eau de la cité Gahdour et du faubourg de la gare sont logés à la même enseigne et cette situation ne semble pas déranger les élus locaux, censés veiller à la salubrité, à la santé et à la sécurité de leurs administrés.
D’autre part, les autorités locales ont contribué à la réalisation de terrains matéco dans de nombreux quartiers et cités du chef-lieu de wilaya pour permettre aux jeunes de s’adonner à de palpitantes parties de football, handball et basket-ball. Ces équipements de proximité, dont l’impact est indéniable, subissent des actes de saccage par des énergumènes qui éprouvent un besoin morbide d’arracher le grillage, les portails et de démolir les poteaux et bois des gardiens de but. Un petit tour en ville suffit pour se faire une idée sur l’ampleur des dégâts au niveau des installations sportives d’intérêt public. Des citoyens, outrés par ces comportements indignes, ont tenté de s’interposer à ces voyous qui ne respectent plus les adultes.
Des Guelmis saisissent cette opportunité pour interpeller les édiles de la ville et les autorités locales afin de mettre le holà à ces dégradations inacceptables. Il est impératif d’affecter des gardiens permanents au niveau de ces installations et d’entreprendre des travaux permanents d’entretien et de maintenance par des équipes pluridisciplinaires d’ouvriers communaux ou d’entreprises privées. H. B.