Ces foyers de septoriose sont apparus dans les basses plaines emblavées de la région de Dréan et de Besbès, où la culture des céréales est "déconseillée".
Selon la Direction des services agricoles (DSA), quelque 300 hectares de superficies céréalières, sur les 15.359 ha emblavés, ont été touchés par la septoriose à El-Tarf malgré les campagnes de sensibilisation menées par les services concernés. Pour éviter la propagation de cette maladie fongique, ces derniers ont procédé au traitement chimique immédiat de mille ha de céréales et de 224 ha de céréales destinées à la multiplication de semences. Ces foyers de septoriose sont apparus dans les basses plaines emblavées de la région de Dréan et de Besbès où la culture des céréales est "déconseillée", ont indiqué les services de la DSA, ajoutant que dans ces zones, cette maladie, "pouvant engendrer des dégâts importants", est essentiellement due à la stagnation prolongée des eaux de pluie, un phénomène qui peut affecter les grandes cultures, dont les céréales. Le "peu d’intérêt" de certains agriculteurs pour les campagnes de sensibilisation, conjugué à l’absence de traitement en temps opportun ont conduit à cette situation qui a fait que "d’importants moyens de lutte" ont été utilisés pour contrecarrer la propagation de ces maladies. Dans ce cadre, un dispositif composé de deux cellules, la première pour le suivi et l’évaluation de la campagne labours-semailles et la seconde dite "de veille", a intégré l’Inspection de la protection des végétaux d’El-Tarf (IPW), la Station régionale de protection des végétaux (SRPV) d’El- Kous (El-Tarf), la DSA et la Coopérative des céréales et légumes secs (CCLS). Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural avait appelé, en mars dernier, les agriculteurs à "redoubler" de vigilance et de procéder au traitement préventif suite à l’apparition d’un foyer de mildiou de pomme de terre à Aïn Defla et des taches de septoriose sur les céréales à Constantine.
M. F.