Les plants nécessaires à ce programme seront fournis par les pépinières créées dans la wilaya grâce au soutien public et qui fonctionnent selon des procédés modernes qui permettent d’obtenir les qualités et les quantités voulues.
Inscrite dans le cadre du programme du ministère de l’Agriculture et du Développent rural, une opération concernant 15.000 hectares de vergers oléicoles à planter à l’horizon 2014 a été lancée en début d’année. Selon le directeur des services agricoles, au regard de l’engouement actuellement affiché localement pour l’oléiculture, "cet objectif sera sans doute largement dépassé dans la wilaya", notamment dans les régions se prêtant à cette arboriculture. Limitée à quelque 800 hectares en 2000, l’oléiculture occupe actuellement 6.200 hectares, dont 2.400 sont passés au stade de production, a également relevé le DSA, faisant savoir que durant la seule année 2009, plus de 1.100 hectares ont été plantés d’oliviers.
Les plants nécessaires à ce programme seront fournis par les pépinières créées dans la wilaya grâce au soutien public et qui fonctionnent selon des procédés modernes qui permettent d’obtenir les qualités et les quantités voulues, a ajouté le DSA. Des mesures visant à assurer le succès de ce programme ont été parallèlement engagées. Elles s’articulent autour de la sensibilisation sur l’importance de cette arboriculture, la préparation des listes des agriculteurs désireux de participer à ce programme et l’installation d’une cellule de coordination entre les différents intervenants. La DSA a également prévu un programme de réhabilitation des anciens pressoirs d’olive, notamment dans les deux communes de N’gaous et de Sefiane, en plus de la création d’unités de conditionnement d’olives de table et de la réalisation d’huileries modernes à la faveur des dispositifs de soutien public, dont trois seront implantées à N’gaous, Ain Touta et M’doukal.
La filière oléicole a réalisé un bond considérable dans la wilaya sous l’impulsion du soutien public, a rappelé le DSA. Selon ce responsable, les efforts sont aujourd’hui dirigés vers la modernisation de sa pratique par le recours notamment aux systèmes d’irrigation efficaces et d’intensification. L’irrigation au moyen du système goutte-à-goutte a permis de faire passer le nombre d’arbres par hectare de 100 (en 2000) à 400, puis à 600 actuellement. Le rendement moyen par hectare est actuellement de 38 quintaux, a ajouté le DSA, rappelant que la récolte de l’année écoulée a été de 96.000 hectares dont une partie avait permis l’extraction de 8.000 litres d’huile. Selon les professionnels du secteur, un nombre important d’emplois sera généré dans la wilaya grâce à l’évolution de l’oléiculture, notamment dans les métiers d’entretien et d’exploitation des vergers ainsi que dans les activités annexes de transformation et de conditionnement.
L. N.