La mère, l’enfant ainsi que les toxicomanes n’ont pas été oubliés, puisque les travaux de réalisation d’un complexe mère-enfant, d’un centre de toxicomanie et d’un second bloc d’urgences à l’hôpital Ibn Rochd viennent de démarrer.
Le secteur de la santé de la wilaya de Souk-Ahras sera très prochainement doté de nouvelles infrastructures, selon le directeur de la santé et de la population, Abdelouahab Ridah. Ainsi, la ville de M’daourouche aura son hôpital de 120 lits dont les travaux sont à 60 %, celui de Taoura de 60 lits est à 30 % alors que les polycliniques ont toutes franchi le cap de 90 %, celles de Merahna et Ouillen sont déjà ouvertes et celles de Taoura, Ain zana, Sedrata, et Oum ladaiem le seront dans les jours qui viennent. La mère, l’enfant ainsi que les toxicomanes n’ont pas été oubliés, puisque les travaux de réalisation d’un complexe mère/enfant, d’un centre de toxicomanie et d’un second bloc d’urgences à l’hôpital Ibn Rochd viennent de démarrer, des infrastructures d’une extrême importance pour la wilaya surtout si on sait que la ville de Souk-Ahras ne renferme qu’un seul bloc d’urgences à l’ancien hôpital où on remarque quotidiennement de longues chaînes humaines devant la seule salle de consultation et la seule salle de soins alors que la seule maternité au niveau de cet hôpital est devenu trop exiguë pour accueillir quotidiennement les dizaines de femmes en phase d’accouchement.
Côté équipements, et toujours d’après la même source, la wilaya de Souk-Ahras vient de bénéficier de 17 ambulances dont 12 ont déjà été réceptionnées, aussi l’APW avait réservé, lors de sa dernière session ordinaire, 4,6 milliards de centimes pour l’acquisition d’un second scanner qui sera affecté à l’hôpital de Sedrata. Le seul handicap dont souffrent les hôpitaux réside dans le déficit en médecins spécialisés en gynécologie et en réanimation surtout après le décès du célèbre gynécologue Khamoudj le mois passé. Les postes existent déclare le DSP quant au recrutement, c’est le ministère qui décide. Pour ce qui est des généralistes, le numéro un du secteur annonce que 67 nouveaux médecins généralistes, 17 dentistes et 2 pharmaciens seront très prochainement recrutés pour pouvoir satisfaire la forte demande enregistrée.
Les structures réservées à la santé scolaire demeurent en deçà des attentes puisque dans une wilaya qui compte 25 lycées, 68 CEM et 260 écoles primaires réparties sur 26 communes, on ne trouve que 15 unités de dépistage et de suivi (UDS) dont 4 au chef lieu de wilaya. Ces UDS sont encadrées par 15 médecins, 15 dentistes, 23 infirmiers et 2 psychologues. Cependant, le taux de couverture est appréciable puisque le taux de suivi des élèves a atteint 97,57 % dont 99,77 % vaccinés.
K. M.