Le chef-lieu de wilaya étouffe sous les flots incessants des véhicules toutes catégories confondues, notamment aux heures de pointe et durant les journées fériées. Abritant plus de 160.000 âmes, la ville de Guelma a enregistré ces dernières années un grand boom économique caractérisé par la réalisation de milliers de logements, de lotissements, d’infrasructures couvrant divers secteurs, une université de 15.000 étudiants inscrits dans trois facultés, etc.
Le parc automobile a quintuplé grâce aux crédits autos consentis par les banques aux salariés et également à l’amélioration notable du niveau de vie et à la mise en place du transport urbain englobant 140 bus et minibus. Cependant, les responsables locaux n’ ont pas réactualisé le plan de circulation qui est devenu obsolète puisqu’ il ne répond plus à cet important changement. En effet, les urbanistes ont délaissé ce volet crucial car les rues, avenues et boulevards n’ont fait l’ objet d’aucun aménagement à même d’ apporter un remède à ces bouchons, embouteillages qui pénalisent le cadre de vie et exaspèrent les Guelmois. Selon des professionnels de la circulation, il serait urgent d’installer des feux tricolores aux ronds-points de Bab Annaba, Bab Constantine, Bab Skikda, des cités du 19-Mars, Champ de manœuvres, Khalla, Ain-Defla, Hadj Embarek et certains boulevards saturés. Les agents de la sûreté urbaine exercent dans des conditions difficiles, particulièrement pendant les intempéries. D’autre part, les automobilistes stationnent sur les deux côtés de la chaussée et cette situation perturbe la fluidité de la circulation et crée des énervements, des dépassements regrettables. Dans ce contexte, il serait judicieux de réglementer le stationnement les jours pairs et impairs par l’ installation de panneaux appropriés. Les services compétents doivent opérer une étude approfondie afin d’ apporter les correctifs indispensables à une circulation normale, régulée et fluide. Certains sens interdits ne sont pas banalisés suffisamment par des panneaux et à titre illustratrif, signalons la rue Patrice Lumumba, derrière le bâtiment " Septième " où des carambolages se produisent et également aux abords de l’agence Sonelgaz. Nos interlocuteurs plaident pour la suppression de la circulation dans les deux sens dans certains tronçons ubains et ce, dans le souci de maitriser la circulation des flots de véhicules. Guelma souffre d’un manque flagrant de parkings et d’aires de stationnement et d’aucuns souhaitent leur création sous les formules souterraines ou aériennes. Les Guelmois espèrent une prise en charge de ces légitimes doléances et ils saisissent cette opportunité pour lancer un pressant appel aux autorités locales.