Lors du récent exécutif élargi de wilaya, des intervenants ont déploré le manque, voire l’absence, d’assiettes foncières au niveau de certaines communes, ce qui pénalise le développement local puisque des projets d’utilité publique n’ont pas encore été concrétisés.
A titre illustratif, le chef-lieu de wilaya qui a enregistré ces dernières années un boom économique, manque à présent de lots de terrains appropriés pour le lancement de nombreuses opérations entrant dans le cadre de l’amélioration du cadre de vie et la réalisation de logements, toutes formules confondues, et d’infrastructures de proximité. La cité des frères Rahabi, appelée communément Jérodan, implantée dans un quartier périphérique sur la route de Belkheir, abrite des milliers d’habitants dont les enfants sont scolarisés dans trois écoles primaires et deux collèges. Depuis des années, les représentants de la société civile ont réclamé, à juste titre, l’édification d’un lycée car leurs enfants sont pénalisés quotidiennement lors de leurs déplacements au centre-ville pour poursuivre leurs études secondaires. Les autorités locales ont dû délocaliser le nouveau lycée prévu dans cette importante cité . En définitive, c’est la cité Oued-Maiz située dans un lointain quartier périphérique qui a hérité de ce projet pour des raisons de disponibilité de terrains.
Les responsables locaux ne baissent pas les bras pour construire des sièges de directions, des structures éducatives, sanitaires, sportives, culturelles et autres en "dénichant" des assiettes inexploitées. Les services de la DUC et de la DLEP concernés par la réalisation d’importants programmes s’attèlent à relever le défi car la wilaya de Guelma est à vocation agricole et les instructions du gouvernement sont formelles : les terres agricoles doivent être épargnées et aucune dérogation n’est tolérée. D’autre part, des localités rurales souffrent de l’absence de terrains domaniaux et communaux car dans ces contrées c’est la propriété privée qui prédomine au grand dam des collectivités locales freinées et mème paralysées dans la concrétisation de projets d’utilité générale. Dans ce contexte , les communes de Oued-Cheham, Dahouara,Hammam N’Bails, Ain-Sandel, Bouhachana, Guelma, Héliopolis, Boumahra, Bouchegouf, Oued-Zénati, Hammam Debagh sont confrontées à cet épineux problème du foncier. Toutefois , les autorités locales font des promesses pour poursuivre sereinement la concrétisation des projets afin d’améliorer la qualité de vie des populations rurales et urbaines.