D’aucuns auraient souhaité la réalisation de parkings souterrains à plusieurs niveaux, ou de parkings aériens, à l’image des pays d’outre-méditerranée et mème de nos voisins qui ont su gérer judicieusement ce volet de la vie courante.
Le chef-lieu de wilaya a connu ces dernières années un boom économique sans précédent qui a engendré la réalisation de milliers de logements, toutes formules confondues, de lotissements, coopératives immobilières, de nombreuses infrastructures éducatives, universitaires, sanitaires, administratives et autres. La ville de Guelma qui abrite désormais plus de 180.000 âmes est devenue une grande métropole qui ne cesse de s’étendre grâce aux pôles nord et sud où activent des ETP chargées de la réalisation de multiples projets.D’autre part, l’amélioration appréciable du niveau de vie des citoyens a contribué à l’acquisition de véhicules particuliers par le biais des prêts bancaires, de taxis, de bus du transport urbain et d’un parc automobile important. Toutefois, les architectes des bureaux d’études, les urbanistes et les pouvoirs publics ont négligé un volet crucial, à savoir la planification de parkings, d’aires de stationnement, d’espaces vitaux pour répondre efficacement à cet essor. D’aucuns auraient souhaité la réalisation de parkings souterrains à plusieurs niveaux, de parkings aériens à l’image des pays d’outre-méditerranée et mème de nos voisins qui ont su gérer judicieusement ce volet de la vie courante. Pour des raisons inexpliquées, les concepteurs et les urbanistes ont délibérément omis l’inscription de ces infrastructures susceptibles d ’alléger les aléas des automobilistes qui sont soumis quotidiennement à un casse-tête chinois pour se garer afin de régler quelques problèmes personnels ou administratifs. C’est surtout le stationnement nocturne qui pose problème aux milliers de propriétaires de véhicule qui n’ont aucune autre alternative que recourir aux parkings des cités et quartiers où sévissent des jeunes sans scrupule qui imposent leur diktat. Attirés par le gain facile, ces derniers exigent un abonnement mensuel conséquent et squattent les terrains de servitude au mépris du bien-être d’autrui. A titre illustratif, la cité Ain-Defla, secteur A, appelée communément Fougerolles, est investie dès la tombée de la nuit par le stationnement anarchique de centaines de véhicules particuliers, camions, semi-remorques, bus et autres engins. Les résidants des immeubles collectifs sont agressés par ce laisser-aller et ceux qui osent se plaindre sont insultés et malmenés sévèrement par ces gardiens autoproclamés de parkings.
Cette situation gagnerait à être prise en charge par les responsables locaux car l’accès aux ambulances dans ces cités est impossible en cas d’urgence. En cas de sinistre, les véhicules de la Protection civile, de Sonelgaz et des services de sécurité ne peuvent accéder aux lieux concernés.