Des meutes de chiens errants investissent, dès la tombée de la nuit, ce vieux quartier agressant les rares piétons qui osent s’y aventurer. Plusieurs personnes, surtout des femmes et des enfants, ont été atrocement mordues par ces chiens ces dernières semaines.
Implantée intra-muros, l’ancienne caserne édifiée durant la période coloniale avait subi d’importants aménagements au cours des années 80 puisqu’elle abrite un lycée, un tribunal, un célibatorium de la sùreté nationale, quelques organismes publics et privés, de nombreux magasins, un foyer d’étudiants et plusieurs logements. Ce quartier a été le théàtre de plusieurs agressions à l’ arme blanche, de vols à l’arraché opérés par des bandes organisées de délinquants et c’est pour cette raison que les Guelmis l’évitent.
Des résidants de ce site appréhendent les sorties nocturnes car un phénomène nouveau pénalise leur cadre de vie. En effet, des meutes de chiens errants investissent, dès la tombée de la nuit, ce vieux quartier agressant les rares piétons qui osent s’y aventurer. Un père de famille, médecin dans le secteur public, appréhende à juste titre son retour à son domicile et il affirme avoir subi de multiples assauts de ces redoubles canidés. C’est armé d’un énorme gourdin, de quelques pierres et d’un maximum de courage qu’il consent à s’aventurer dans ce traquenard en résistant vaillament aux assauts des canidés déchainés. Selon notre interlocuteur, plusieurs personnes, surtout des femmes et des enfants, ont été atrocement mordues par ces chiens ces dernières semaines. La situation ne fait qu’empirer au grand dam des citoyens livrés à eux-mèmes. Un appel pressant est lancé aux édiles de la ville qui doivent veiller à la sécurité, à la quiétude et à la santé de leurs administrés en opérant une campagne d’abattage de ces chiens errants et ce, dans un cadre réglementaire.