Les chaussées traversant les 112 logements ainsi que celles de Gélas et FLN dans les hauteurs de la ville d’El Kala présentent de véritables cratères et sont difficilement accessibles aux véhicules.
La détérioration du cadre de vie dans les nombreuses cités à El Kala s’exacerbe. Qu’on en juge : chaussées défoncées, restriction dans l’alimentation en eau potable et délestage d’électricité… une situation qui rappelle les années 8O dans la daira de Bouhadjar, localité située à l’extrême sud-est du pays vivant à l’époque dans un isolement quasi total. Les chaussées traversant les 112 logements ainsi que celles de Gélas et FLN dans les hauteurs de la ville d’El Kala présentent de véritables cratères et sont difficilement accessibles aux véhicules. En dépit des lamentations des conducteurs rien n’a été fait par les responsables locaux. L’on signale que plusieurs automobilistes ont payé chèrement cette situation.
Plus d’une centaine de trous béants sont enrégistrés dans une distance de trois cents mètres environ. Cet état qui caractérise plus des trois quarts des chaussées menant vers les différents quartiers de l’agglomération ne cesse de s’accentuer, nous apprennent les locataires. L’obstruction des avaloirs a mis jeudi dernier les habitants de ces quartiers populeux dans de mauvais draps. La situation est quasiment identique à travers la wilaya. Il suffit pour se rendre à l’évidence de quitter pour quelques secondes seulement la rue principale. Cet état de situation reflète si besoin est les travaux de rafistolage effectués par les ouvriers communaux qui, faute de moyens, s’adonnent au colmatage des brèches. Des trous, rien que des trous à vous faire perdre le nord.
Les dernières averses qui se sont abattues durant la semaine dernière, ont considérablement gêné les passants éclaboussés au passage des véhicules.
Ni le centre-ville défiguré par les dos-d’ânes ni les autres venelles n’ont été épargnés par les nids-de-poule et les flaques d’eau. L’absence d’entretien régulier a fait que les caniveaux sont bouchés par toutes sortes de détritus. De ce fait, les usagers de la route ont toutes les peines du monde à se frayer un chemin sans porter préjudice aux piétons.
L’eau, qui est montée de plusieurs centimètres, a rendu de nombreuses chaussées non seulement impraticables mais surtout périlleuses. Les services concernés de la municipalité sont une fois encore apostrophés pour mettre fin aux répétitifs submersions des cloaques et cavités. La négligence ajoutée au manque de considération envers les citoyens qui subissent des coups durs ont contribué négativement à ce genre de situations qui caractérisent nos cités dortoirs en piteux état.